Brésil : le célèbre chef indigène Raoni est sorti de l'hôpital
Les médecins l'ont autorisé à quitter l'établissement de Sinop, dans le Mato Grosso, et à rejoindre son village. Figure de la lutte contre la déforestation, il avait été admis pour un état de grande faiblesse.
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Le célèbre cacique brésilien Raoni Metuktire a obtenu de ses médecins la permission de quitter l'hôpital où il avait été admis pour un état de grande faiblesse il y a une semaine et de rentrer dans son village. Raoni devait prendre un avion officiel du gouvernement du Mato Grosso, samedi 25 juillet, pour rejoindre sa communauté de Metuktire, a annoncé l'hôpital Dois Pinheiros de Sinop.
Le leader du peuple Kayapo, âgé de 90 ans, y a été soigné pour des ulcères gastriques et intestinaux. "Il se sent encore un peu faible car il termine sa convalescence mais il est assez fort pour continuer à diriger son peuple", a expliqué le médecin Douglas Yanai, un des huit spécialistes qui ont traité Raoni. "Je souhaite remercier tous ceux qui m'ont soutenu (...), qui ont veillé à ma santé pendant toutes ces journées. Maintenant, je suis guéri", a déclaré Raoni au cours d'une brève conférence de presse à l'hôpital où il est apparu en chaise roulante et amaigri.
Une figure mondiale de la lutte contre la déforestation
Jeudi, son bulletin médical évoquait une coloscopie ayant révélé la présence de nouveaux ulcères et d'une inflammation du côlon. La sortie d'hôpital avait initialement été reportée sine die. Raoni était très affaibli depuis la mort le 23 juin de son épouse Bekwyjka, sa compagne et conseillère plus de 60 ans durant, à la suite d'un accident vasculaire cérébral. Il avait été admis il y a huit jours à l'hôpital de Colider, également situé dans l'Etat du Mato Grosso, avant d'être transféré le 18 juillet dans un établissement mieux équipé à Sinop.
Avec son plateau labial et ses coiffes de plumes traditionnelles, Raoni Metuktire a fait une vingtaine de tournées très médiatisées autour du monde pour dénoncer la déforestation en Amazonie, y croisant deux papes, l'empereur du Japon, le prince Charles ou encore les quatre derniers présidents français. Il a été très critiqué l'an dernier par le président Bolsonaro, qui l'accusait d'être à la solde de puissances étrangères. En retour, le cacique a accusé le dirigeant d'extrême droite de "profiter" de l'épidémie de Covid-19 pour décimer son peuple, dont l'accès aux services de santé publique est très précaire.
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