Exactions en République démocratique du Congo : l'ONU annonce l'ouverture d'une enquête

Le projet de résolution présenté par la RDC a été adopté sans vote, à l'issue d'une session extraordinaire, par les 47 Etats membres du Conseil.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un membre du groupe armé M23 à Goma (République démocratique du Congo), le 6 février 2025. (ALEXIS HUGUET / AFP)
Un membre du groupe armé M23 à Goma (République démocratique du Congo), le 6 février 2025. (ALEXIS HUGUET / AFP)

Que se passe-t-il exactement dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ? C'est pour répondre à cette question que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a donné son feu vert, vendredi 7 février, à l'ouverture d'une enquête sur les exactions commises dans le pays, en proie à une offensive éclair du groupe armé M23 et des troupes rwandaises.

Le projet de résolution présenté par la RDC a été adopté sans vote, à l'issue d'une session extraordinaire, par les 47 Etats membres du Conseil. Kinshasa avait demandé cette réunion après que le M23 ("Mouvement du 23 mars"), soutenu par le Rwanda, a pris le contrôle de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, région riche en ressources minières.

"Aujourd'hui le monde tient à ce que la situation dans l'est de la RDC puisse se terminer rapidement. C'est aussi le signe que le monde veut que les bourreaux puissent être connus et punis", a réagi le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya, auprès de journalistes à Genève. "C'est le signe de la solidarité mondiale à nos populations, qui sont en train maintenant de vivre sous occupation rwandaise", a-t-il ajouté. "Si rien n'est fait, le pire est peut-être encore à venir pour les habitants de l'est, mais aussi au-delà de la RDC", avait pour sa part alerté le chef des droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk, affirmant que le risque d'escalade de la violence dans la région "n'a jamais été aussi élevé".

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