"Nous sommes les démons de Macron" : des dessins animés discréditent l'armée française au Sahel et encensent le groupe Wagner sur les réseaux sociaux
Un véritable effet dominos : plusieurs pays africains refusent chacun leur tour la présence de soldats français sur leur sol, comme au Mali ou au Burkina Faso. La Russie utilise le groupe de mercenaires Wagner, pour pousser ses pions au Sahel, et décrédibiliser la France.
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Après le Mali, le Burkina Faso demande à son tour le retrait des forces françaises de son territoire. Ouagadougou dit vouloir diversifier ses partenaires et envisage un rapprochement avec… Moscou. Pour encourager le sentiment anti-français, le Kremlin utilise la force Wagner et la propagande, comme par exemple, dans des dessins animés diffusés sur les réseaux sociaux. Dans l'un d'eux, on peut ainsi voir des soldats français représentés en zombies et en serpents, se présentant comme des "démons de Macron". De l'autre côté, les mercenaires du groupe Wagner, eux, sont dépeints comme des libérateurs.
Je ris seulement pic.twitter.com/05cLy7cvxF
— Souley (@Souleym25304454) January 14, 2023
Le message véhiculé ne fait pas dans la dentelle, mais, à force d'être martelé, il a fini par trouver un écho dans les opinions publiques de certains pays du Sahel.
Pour Antoine Glaser, journaliste spécialiste des questions africaines, les hommes de Wagner sont le cheval de Troie d'influence russe sur le continent : "La présence des Wagner masque réellement des nouveaux accords de coopération militaire, affirme-t-il. Ils ont toujours existé au Mali, mais ils vont peut-être être signés au Burkina Faso ou dans d’autres pays de la région."
"Wagner, c’est Potemkine. Ça masque une présence russe plus importante."
Antoine Glaser, journaliste spécialiste des questions africainesà franceinfo
Alors qu'on les signale au Burkina Faso, les hommes de Wagner sont désormais bien implantés au Mali et en Centrafrique. Dans ce dernier pays, les mercenaires russes, proches de Vladimir Poutine, "intimident et harcèlent les civils", créant un climat de peur. À tel point que, selon l'ONU, les victimes des violences de ces paramilitaires sont terrifiées à l'idée de saisir la justice par crainte de représailles.
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