Comment Francis Collomp a-t-il échappé à ses ravisseurs ?
Les circonstances de l'évasion de l'ancien otage au Nigeria restent confuses.
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Rentré en France lundi 18 novembre, l'ex-otage Francis Collomp va peut-être pouvoir lever le flou sur les circonstances qui lui ont permis d'échapper à ses ravisseurs. Deux jours après son évasion dans le nord du Nigeria, où il avait été enlevé le 19 décembre 2012, les conditions de sa libération restent en effet confuses.
Pendant un échange de tirs, selon une source française
L'évasion de Francis Collomp est digne "d'un livre d'aventures", a souligné le président François Hollande, en annonçant dimanche sa "libération". "Cet homme a fait preuve d'un courage exceptionnel (...) parce qu'au péril de sa propre existence, il a pu saisir une occasion", a expliqué le chef de l'Etat, sans plus de précisions.
Selon la version rapportée à l'Agence France-Presse par une source française proche du dossier, Francis Collomp a réussi à échapper à ses ravisseurs à la faveur d'une opération de l'armée nigériane contre le groupe islamiste Ansaru, qui le détenait dans le nord du Nigeria, ponctuée d'échanges de tirs.
Pendant une prière, selon la police nigériane
La police nigériane, elle, n'a pourtant pas fait mention de cet accrochage armé. Elle a en revanche expliqué que l'otage avait pris la fuite "pendant la prière" de ses geôliers. Interrogé lundi matin sur i-Télé, son frère, Denis Collomp, a révélé que son projet d'évasion avait été pensé, réfléchi, mûri, pendant des mois. "Il avait préparé le terrain en affaiblissant le fil de fer qui verrouillait sa cellule", a-t-il expliqué, ajoutant que Francis Collomb avait ensuite "marché d'un pas alerte pendant quatre à cinq kilomètres, avant de trouver une moto-taxi qui l'a mené au commissariat".
"Il a enfermé ses geôliers avant de partir, afin de gagner du temps", a également précisé Denis Collomp, qui a pu s'entretenir avec son frère avant son retour en France. "Il sera préférable de l'entendre" pour "bien comprendre ce qui s'est produit", a pour sa part réagi François Hollande, dimanche.
Arrivé sur le sol français lundi matin, Francis Collomp n'a pas souhaité faire de déclaration. Comme tous les otages après leur libération, il doit subir lundi des examens médicaux et psychologiques à l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce, puis être entendu par les services de renseignement sur les conditions de sa captivité et de son évasion.
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