Elections au Mozambique : de nouvelles violences font 21 morts, dont deux policiers
Malgré les irrégularités soulevées par nombre d'observateurs lors du scrutin présidentiel, le Conseil constitutionnel a confirmé lundi l'élection de Daniel Chapo à la présidence.
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Au moins 21 personnes ont trouvé la mort dans des violences entre manifestants et policiers au Mozambique, mardi 24 décembre. Ces affrontements ont eu lieu au lendemain de la confirmation par le Conseil constitutionnel de la victoire à la présidentielle de Daniel Chapo, candidat du parti Frelimo (au pouvoir depuis 1975), et ce, malgré les irrégularités soulevées. Le gouvernement a annoncé que deux membres des forces de l'ordre figurent parmi les personnes tuées.
Après une nuit d'affrontements et plus de deux mois de manifestations depuis le scrutin présidentiel du 9 octobre, la capitale Maputo est restée figée dans un climat de peur à la veille de Noël. Les principales routes menant à Maputo ont été entravées mardi par des barricades et pneus incendiés. Celle menant à l'aéroport est restée impraticable une bonne partie de la journée, a constaté l'AFP. Des dizaines de manifestants se sont groupés vers l'entrée principale de l'aéroport international et ont mis le feu à des containers à proximité. Aucun vol n'a cependant été annulé.
Plus d'une centaine de morts au total
La police, en véhicules blindés, a patrouillé le centre-ville, où des centaines de manifestants, répartis en petits groupes épars, sont revenus dans l'après-midi. De nombreux commerces et bâtiments publics avaient été mis à sac la veille, leurs vitrines brisées et leurs contenus pillés, ou incendiés. La plupart des riverains sont restés terrés chez eux, les transports publics paralysés. Seuls les véhicules funéraires et les ambulances ont circulé.
L'Union européenne a fait part mardi de son "extrême inquiétude" face aux violences, appelant "toutes les parties à la retenue". La contestation post-électorale a déjà fait plus d'une centaine de morts au Mozambique. Le principal opposant, Venancio Mondlane, 50 ans, qui revendique la victoire à la présidentielle, a appelé à durcir le mouvement.
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