: Reportage Séisme au Maroc : à l’hôpital Mohammed VI de Marrakech, "tout le monde est là" pour aider à accueillir et soigner les nombreux blessés
Le Maroc observe un deuil national de trois jours, sous le choc du terrible séisme qui a frappé le sud-ouest de Marrakech dans la nuit de vendredi à samedi. À l’hôpital Mohammed VI, les blessés continuent d’affluer dans des urgences déjà saturées.
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À l'entrée des urgences du CHU Mohammed VI de Marrakech, l'un des principaux hôpitaux du Maroc, le Dr Saad Elfadil prend une pause expresse. "Dix à quinze minutes, pour se reposer", se justifie-t-il. Depuis la terrible nuit de vendredi où un violent séisme a frappé au sud-ouest de l’ancienne cité impériale, il travaille non-stop.
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Il jette un œil à l'ambulance qui vient d'emmener un nouveau blessé, bandage sur la tête, grimaçant de douleur. Dans cet hôpital où l'activité est déjà intense en temps normal, la situation est inédite. "C’est la première fois" que l'interne vit ça. "C’est catastrophique", lâche-t-il choqué. Heureusement, des renforts de bonne volonté se sont précipités pour aider : " Tout le monde est là pour gérer cette situation."
"Il y a beaucoup de volontaires, pas seulement des médecins, des étudiants en médecine, en infirmerie, des aides-soignants, des brancardiers, des policiers…"
Dr Saad Elfadilà franceinfo
Le flot de blessés est continu dans des urgences saturées. "Il y a des patients qui ont soit des traumatismes cranio-facial, soit thoracique, soit abdominal, des fractures des membres… On a vu pas mal d’amputations", relate le Dr Saad Elfadil.
De nombreuses familles, allongées sur des nattes, attendent des nouvelles de leurs proches hospitalisés, d'autres viennent apporter des vivres. "On a de l’eau, du lait, des jus, des petits pains et des dattes", énumère Rhokhaya, une étudiante en première année de médecine qui est venue prêter main forte au centre de transfusion sanguine de la ville. "Huit cent personnes sont venues donner leur sang. Ça va nous aider à soigner les malades".
Rokhaya ne veut plus rentrer chez elle, a peur que la terre tremble à nouveau. Elle préfère passer une deuxième nuit blanche à aider "ceux qui souffrent".
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