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Mali : 49 civils et 15 soldats tués dans deux attaques d'un bateau et d'une base de l'armée

Les deux attaques distinctes ont visé "le bateau Tombouctou" sur le fleuve Niger et "la position de l'armée" à Bamba, dans la région de Gao (nord).

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 08/09/2023 06:55 Mis à jour le 08/09/2023 07:35

Temps de lecture : 1min

Des hommes armés de la Coordination des mouvements de l'Azawad, à Kidal (Mali), le 28 août 2022. (SOULEYMANE AG ANARA / AFP)

Deux drames au bilan humain effroyable. Soixante-quatre personnes, dont 49 civils et 15 soldats, ont été tuées, jeudi 7 septembre, dans deux attaques ayant visé un bateau de transport fluvial de passagers et une base de l'armée dans le nord du Mali. Ce secteur est soumis depuis quelques semaines à une forte pression des groupes armés combattant l'Etat central, selon le gouvernement.

Les deux attaques distinctes ont visé "le bateau Tombouctou" sur le fleuve Niger et "la position de l'armée" à Bamba, dans la région de Gao, d'après le gouvernement. Les deux attaques ont été "revendiquées" par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda. La riposte de l'armée a permis de "neutraliser une cinquantaine de terroristes", selon la même source. Le gouvernement a annoncé un deuil national de trois jours à compter de vendredi.

Les militaires maliens, au pouvoir depuis 2020, ont poussé vers la sortie la force antijihadiste française en 2022 et la mission de l'ONU en 2023, et se sont tournés militairement et politiquement vers la Russie. Ils ont fait du rétablissement de la souveraineté l'un de leurs mantras. Mais de vastes étendues continuent d'échapper à leur contrôle et différents experts estiment que la situation sécuritaire s'est encore dégradée sous leur direction.