Pour Nicolas Sarkozy, les auteurs du "complot" libyen devront rendre des comptes
L'ex-président a été mis en examen en mars 2018 notamment pour financement illicite de campagne électorale et corruption passive dans ce dossier, toujours sur le bureau des juges sept ans après des révélations de Mediapart et le début de l'enquête.
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Nicolas Sarkozy a de nouveau plaidé, lundi 22 juillet, la thèse du "complot" dans l'affaire du possible financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, un scandale "crapuleux" pour lequel les responsables auront selon lui à "rendre des comptes", a déclaré Nicolas Sarkozy à BFM TV en marge d'une séance de dédicaces de son dernier ouvrage, Passions, à La Baule (Loire-Atlantique). "Pour moi, il y a une seule chose qui est importante, c'est que les Français aient la vérité, toute la vérité", a martelé l'ancien président de la République.
Dans son édition du 14 juillet, le JDD a mis en doute l'authenticité d'un document présenté en avril 2012 par le site Mediapart comme étant une note d'un dirigeant des services de renseignement libyens et faisant état d'un accord pour soutenir sa campagne à hauteur de 50 millions d'euros. L'hebdomadaire s'appuie sur l'interview d'un homme présenté comme un ex-collaborateur de Ziad Takieddine, El-Mahfoud Ladib, selon qui le sulfureux accusateur de l'ex-président était en possession de ce document avant sa publication par Mediapart. Ziad Takieddine a par la suite démenti par l'intermédiaire de son avocate, Me Elise Arfi, avoir eu en main un tel document.
Sur son blog, le site d'investigation Mediapart a pour sa part qualifié de "fiction" l'article du JDD et rappelé que Nicolas Sarkozy s'était désisté il y a peu d'une action en diffamation contre Ziad Takieddine.
"Tous auront à rendre des comptes"
"Ça fait sept ans qu'on leur ment, la vérité commence à éclater", a-t-il ajouté, en référence à de récents articles du Journal du dimanche alimentant la thèse d'une "machination". "Ceux qui sont responsables de ce scandale politique, médiatique, crapuleux, tous auront à rendre des comptes de ce qu'ils ont fait", a encore déclaré l'ancien chef de l'Etat, sans dire à qui il pensait. "Chacun de ceux qui sont derrière ce complot auront à en rendre des comptes", a-t-il insisté.
L'ex-président a été mis en examen en mars 2018 notamment pour financement illicite de campagne électorale et corruption passive dans ce dossier, toujours sur le bureau des juges sept ans après des révélations de Mediapart et le début de l'enquête. En clair, il est soupçonné d'avoir reçu de l'argent du régime de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne victorieuse, ce dont il s'est toujours vigoureusement défendu.
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