Gambie : sous pression, le président sortant Yahya Jammeh annonce qu'il quitte le pouvoir
Il refusait depuis début décembre de reconnaître sa défaite à l'élection présidentielle. Jeudi, les armées de cinq pays voisins étaient intervenues pour le contraindre à partir.
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Après un mois et demi de crise politique en Gambie, le président sortant, Yahya Jammeh, a annoncé à la télévision d'Etat, samedi 21 janvier, qu'il allait quitter le pouvoir. Il a donné son accord de principe pour un exil aux présidents mauritanien et guinéen, qui lui avaient rendu visite vendredi pour une ultime médiation.
L'opération militaire reste suspendue
"J'ai décidé aujourd'hui en conscience de quitter la direction de cette grande nation, avec une infinie gratitude envers tous les Gambiens", a annoncé Yahya Jammeh à la télévision, dans la nuit, assurant qu'il n'avait pas été influencé dans sa décision par les pressions internationales.
Jeudi, des troupes de cinq pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) étaient entrées en Gambie pour contraindre Yahya Jammeh a céder sa place à Adama Barrow, élu le 1er décembre. Le président sortant avait d'abord accepté sa défaite avant de se raviser et de rejeter les résultats, le 9 décembre.
L'intervention militaire de la Cédéao avait été suspendue, vendredi, pour permettre les négociations avec les présidents mauritanien et guinéen, une médiation présentée comme la dernière avant une possible intervention militaire.
Des négociations sur le lieu d'exil de Jammeh
Si Yahya Jammeh a annoncé publiquement son départ, des tractations doivent se poursuivre, samedi, "autour d'un point de chute pour son exil et des conditions qui doivent accompagner cet exil", explique à l'AFP une source mauritanienne.
"Il faut trouver un pays suffisamment loin de la Gambie pour empêcher Yahya Jammeh d'interférer dans le processus démocratique en cours", explique une source gambienne, toujours à l'AFP, qui appelle tout de même à la prudence tant que le président sortant n'a pas effectivement quitté le pays.
Lâché par plusieurs piliers de son régime, Yahya Jammeh assurait, avant samedi, qu'il demeurerait en place tant que la justice n'aurait pas statué sur ses recours électoraux.
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