Gabon : quel avenir pour le PDG, l'ancien parti tout-puissant de l'ère Bongo ?
Une partie de la population ne veut plus du Parti démocratique gabonais, qui a maintenu au pouvoir le clan Bongo pendant plus de 50 ans à la tête du Gabon.
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Depuis une semaine, le Gabon écrit une nouvelle page de son histoire suite au coup d'État qui a renversé le clan Bongo. Certains Gabonais souhaitent désormais s'attaquer au parti politique qui a maintenu au pouvoir Omar Bongo puis son fils, Ali Bongo : le Parti démocratique gabonais (PDG).
"Chassons le PDG !", reprennent en chœur les Gabonais venus célébrer l'investiture du nouveau président de la transition. Chaque apparition d'anciens caciques du parti est ponctuée par un concert de huées. "Il faut les mettre en prison !" distingue-t-on dans la foule.
Un parti jugé peu démocratique et corrompu
Aurélien Ntoutoume Mebiame a sa carte au PDG depuis 1998. Député du 2e arrondissement de Libreville, il a constaté des changements au sein du parti surtout depuis l'AVC d'Ali Bongo en 2018 et la prise de pouvoir d'une jeune garde. "Il n'y a plus de vrai débat démocratique au sein du parti, tout le monde vous le dira", lâche l'élu gabonais.
Dans le même temps, les moyens financiers se sont amoindris. "Pendant la campagne, beaucoup de localités ont manqué d'argent. Cet argent a été saisi après les élections", dénonce Aurélien Ntoutoume Mebiame, en faisant référence aux 7 milliards de francs CFA (environ 10 millions d'euros) découverts au domicile de proches d'Ali Bongo. Avant de confier : "En tant que militant du PDG, cela me met mal à l'aise."
Le plus vieux parti gabonais, indissociable du nom Bongo, doit entamer sa mue selon lui : "Si certains camarades ont brillé par des malversations, il faut les remplacer." Aurélien Ntoutoume Mebiame considère la prise de pouvoir du général Oligui Nguema comme une chance pour son pays. "Moi, je l'appelle le libérateur", glisse-t-il, et appelle la population à faire bloc derrière le nouvel homme fort du Gabon.
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