L'Afrique du Sud n'entend pas prolonger les permis de travail de 250 000 travailleurs zimbabwéens
Selon le dernier recensement de la population, l'Afrique du Sud accueille plus de 2,2 millions d'étrangers, dont des réfugiés politiques, des migrants économiques et des travailleurs expatriés qualifiés.
/2021/11/29/phpNaYRB7.jpg)
L'Afrique du Sud a annoncé qu'elle n'allait pas prolonger les permis de travail accordés à quelque 250 0000 Zimbabwéens travaillant dans le pays. Ces derniers qui, pour la plupart, ont fui la crise politique et économique dans leur pays, avaient obtenu un permis de travail d'une durée de quatre ans en 2009. Leurs visas ont été depuis sans cesse renouvelés, mais le gouvernement sud-africain a annoncé qu'il n'y aurait pas de nouvelle prolongation au moment de leur expiration, ouvrant la voie à une potentielle expulsion de masse de ces travailleurs.
Vers une expulsion massive
"Le Cabinet a décidé de ne plus prolonger les dérogations spéciales zimbabwéennes", a déclaré le ministre sud-africain Mondli Gungubele au cours d'une conférence de presse. Toutefois, les salariés zimbabwéens ont un an pour demander des visas alternatifs qui pourraient s'appliquer à des situations particulières individuelles.
"A l'expiration d'une période de 12 mois, ceux qui n'auront pas réussi à obtenir un nouveau visa devront quitter l'Afrique du Sud ou être expulsés."
Mondli Gungubele, ministre sud-africainà l'AFP
Les Zimbabwéens présents dans toute l'Afrique du Sud travaillent notamment dans les secteurs de l'hôtellerie, de la vente au détail et des services. Des activités économiques fragilisées par la pandémie de Covid-19 depuis deux ans. Et le dernier variant détecté en Afrique du Sud ne va pas arranger les choses.
34% de chômeurs
L'Afrique du Sud et son économie la plus industrialisée du continent a toujours été un pôle d'attraction pour les migrants économiques à la recherche de meilleures perspectives d'emploi dans la région. L'ANC de Nelson Mandela a d'ailleurs longtemps ouvert le pays aux réfugiés politiques et aux "frères africains" du continent.
Mais le gouvernement de Cyril Ramaphosa est sous pression pour créer des emplois pour ses citoyens, alors que le taux de chômage en hausse dépasse 34%. Le pays a connu plusieurs vagues xénophobes meurtrières contre les travailleurs venus de toute l'Afrique australe.
Et l'Afrique du Sud a déjà durci ses réglementations en matière de visas de travail au cours des dernières années.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter