Deux Britanniques, détenus par les talibans depuis plus de sept mois, ont été libérés
"Nous avons été très bien traités, nous avons hâte de revoir nos enfants", a déclaré Barbie Reynolds depuis le tarmac à Kaboul. Elle et son mari, Peter Reynolds, 80 ans, ont pu retrouver leur famille au Qatar vendredi.
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Sa famille a évoqué une "joie immense". Un couple de Britanniques détenu en Afghanistan pendant près huit mois a été libéré, vendredi 18 septembre, ont annoncé les autorités talibanes et le Qatar, médiateur traditionnel entre les talibans et d'autres pays.
Peter Reynolds, 80 ans, longue barbe blanche, et Barbie Reynolds, 76 ans, large robe noire et voile rouge, ont embarqué à bord d'un avion à l'aéroport de Kaboul, après avoir été remis au représentant spécial britannique, Richard Lindsay, selon des images diffusées par la télévision Sky News.
"Nous avons été très bien traités, nous avons hâte de revoir nos enfants", a dit Barbie Reynolds, depuis le tarmac à Kaboul, avant d'embarquer pour Doha. "Ils sont très soulagés de rentrer à la maison et d'être très bientôt à nouveau aux côtés de leur famille", s'est félicité Richard Lindsay. Arrivés au Qatar vendredi en milieu d'après-midi, ils ont pu retrouver leur famille sur le tarmac. Celle-ci a partagé sa "joie immense" dans une déclaration. Les proches du couple se sont dits "submergés par la gratitude et le soulagement", et "éternellement reconnaissants envers les Qatariens".
Ils ont "hâte de revenir en Afghanistan"
Les deux Britanniques, qui se sont mariés à Kaboul en 1970 et possèdent aussi la nationalité afghane, dirigent depuis de longues années une association qui délivre des programmes d'éducation aux enfants et aux femmes. Les époux avaient également acquis la nationalité afghane et les autorités talibanes ne cessaient de répéter qu'elles les jugeaient au titre de citoyens, sans jamais toutefois annoncer de charges retenues contre le couple.
Passionnée par le pays depuis des décennies et y habitant depuis 18 ans, Barbie Reynolds a assuré vendredi avoir "hâte de revenir en Afghanistan si nous le pouvons". "Nous sommes citoyens afghans", a-t-elle encore dit, alors que les enfants du couple n'ont cessé ces derniers mois d'alerter la presse internationale au sujet de leurs parents, s'inquiétant pour leur vie s'ils restaient encore en détention.
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