146 corps ont finalement été retirés de la carcasse du train qui a déraillé vendredi dans l'est de l'Inde
Les secouristes ont achevé dimanche leurs recherches de victimes de l'accident de l'express Calcutta-Bombay qui a aussi fait de très nombreux blessés, 200 se trouvant toujours à l'hôpital.Le déraillement du train, qui est allé s'encastrer dans un convoi de marchandises, a été attribué par les autorités à un acte de sabotage de la rébellion maoïste.
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Les secouristes ont achevé dimanche leurs recherches de victimes de l'accident de l'express Calcutta-Bombay qui a aussi fait de très nombreux blessés, 200 se trouvant toujours à l'hôpital.
Le déraillement du train, qui est allé s'encastrer dans un convoi de marchandises, a été attribué par les autorités à un acte de sabotage de la rébellion maoïste.
L'agence Press Trust of India (PTI) avait annoncé vendredi qu'un interlocuteur se réclamant d'un groupe soutenu par la guérilla maoïste, le Comité du peuple contre les atrocités policières (PCPA), revendiquait le sabotage. Mais un porte-parole de ce groupe a plus tard démenti toute responsabilité.
Le drame a eu lieu dans l'un des bastions de la rébellion maoïste à environ 135 km à l'ouest de Calcutta, selon la police.
Le train à grande vitesse, rempli de passagers endormis, venait de Bombay et se dirigeait vers Calcutta, dans l'Etat du Bengale occidental. Il a déraillé vers 1h30 et s'est encastré dans un convoi de fret.
De premières informations évoquaient l'hypothèse d'une explosion responsable du déraillement. Mais des sources policières ont indiqué qu'il y avait des preuves selon lesquelles des plaques métalliques utilisées pour assembler des rails avaient été enlevées.
La rébellion maoïste
Le gouvernement risque de faire face à une nouvelle pression de l'opinion pour réviser sa stratégie de lutte contre la rébellion, jusqu'à présent pavée d'échecs. Le pouvoir central indien s'est jusqu'ici toujours refusé à faire appel à l'armée, préférant recourir à la police et aux forces paramilitaires.
Les rebelles maoïstes, actifs depuis 1967, sont présents dans le nord et l'est de l'Inde. Ces insurgés, qui seraient entre 10.000 et 20.000, disent lutter pour la défense des paysans sans terre et des minorités locales.
Pour tenter de les déloger de leurs bastions, le gouvernement a lancé il y a quelques mois une vaste opération dans six Etats impliquant 56.000 membres des forces paramilitaires appuyées par la police locale. Opération baptisée "Chasse verte", en référence à la jungle dans laquelle ils se cachent.
Selon le premier ministre Manmohan Singh, la rébellion maoïste constitue la principale menace pour la sécurité intérieure. Elle contrôle des territoires importants, notamment dans les régions rurales qui n'ont pas bénéficié du récent développement économique de l'Inde. Plus de 600 personnes sont mortes l'an dernier dans des attaques attribuées aux maoïstes. Le gouvernement a interdit le mouvement en 2009, désormais officiellement qualifié de "terroriste".
Face à l'intensification de la répression, les rebelles maoïstes, qui attaquent fréquemment les forces de police, les édifices publics et les infrastructures, ont intensifié leurs actions ces derniers mois. Ils ont fait exploser un bus ce mois-ci dans l'Etat de Chhattisgarh, faisant 35 morts. En avril, 76 policiers ont été tués lors d'un autre attentat. La police les soupçonne par ailleurs d'être les responsables du déraillement d'un autre train, le Rajdhani Express, en mars. Dans le passé, ils ont à plusieurs reprises attaqué des trains, surtout dans l'est de l'Inde.
Plus de 600 personnes sont mortes l'an dernier dans des attaques attribuées aux maoïstes.
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