David Lappartient ne se représentera pas à la tête du Comité olympique français

Au lendemain de sa défaite dans la course à la présidence du CIO, David Lappartient a annoncé, vendredi, qu'il ne briguera pas de nouveau mandant à la tête de l'institution française.

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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David Lappartient, lors de 144e session du CIO, le 19 mars 2025, à Costa Navarino, en Grèce. (ANGELOS TZORTZINIS / AFP)
David Lappartient, lors de 144e session du CIO, le 19 mars 2025, à Costa Navarino, en Grèce. (ANGELOS TZORTZINIS / AFP)

C'était une décision attendue, elle est désormais officielle. L'actuel président du comité olympique français (CNOSF), David Lappartient, ne sera pas candidat à sa réélection à la tête de l'institution, prévue le 19 juin, a-t-il annoncé dans un communiqué à destination des administrateurs et présidents des fédérations, vendredi 21 mars. Une déclaration qui intervient au lendemain de son échec à l'élection à la présidence du Comité international olympique (CIO), remportée par la Zimbabwéenne Kirsty Coventry.

"Même si la passion est intacte, je souhaite respecter l'engagement que j'avais pris devant vous de m'engager pour deux ans au regard de mes autres mandats", détaille David Lappartient, élu le 29 juin 2023. Egalement président de l'Union cycliste internationale (UCI) et du conseil départemental du Morbihan (droite), le Breton a précisé que "si le cumul de ces engagements a été possible pendant ces deux années au prix d'un investissement personnel très conséquent, je ne crois pas qu'il soit souhaitable, en dehors des circonstances exceptionnelles qui ont été celles des deux dernières années, que le président du CNOSF ne soit pas plus encore concentré sur sa mission à votre service".

Homme fort des Jeux de Paris et des Alpes 2030

David Lappartient avait rejoint le CNOSF un peu plus d'un an avant les Jeux olympiques de Paris alors qu'une crise avait éclaté au sein de l'institution, sous la présidence de Brigitte Henriques, qui avait démissionné. Entre guerre de clans et plaintes croisées pour harcèlement en déballages publics, le CIO s'était lui-même agacé officiellement de voir le Comité olympique français s'enfoncer dans un mauvais feuilleton.

Le Morbihannais a également beaucoup œuvré pour le succès de la candidature des JO 2030 dans les Alpes françaises, avec les deux présidents de région issus de sa famille politique, Laurent Wauquiez (Aura) (depuis devenu député) et Renaud Muselier (Paca).

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