Le CIO accueille une délégation palestinienne, mais garde sa position sur Israël

Comme l'Union cycliste internationale, le Comité international olympique a rappelé, mercredi, qu'il n'envisageait pas de mesures spécifiques visant Israël.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 2min
Kirsty Coventry, présidente du Comité international olympique, le 29 juillet 2025. (AFP)
Kirsty Coventry, présidente du Comité international olympique, le 29 juillet 2025. (AFP)

La présidente du Comité international olympique (CIO), Kirsty Coventry, a exprimé mercredi 1er octobre son "soutien" à une délégation palestinienne venue à Lausanne, tout en défendant la "coexistence" entre athlètes palestiniens et israéliens au sein du sport mondial. "Comme toutes les personnes qui aspirent à la paix dans la région, nous suivons de très près les développements diplomatiques actuels et espérons qu'ils ouvriront bientôt la voie à la paix", a déclaré la nouvelle patronne de l'olympisme, citée dans un communiqué.

Comme son prédécesseur Thomas Bach l'avait fait trois mois avant les JO 2024 de Paris, Kirsty Coventry a accueilli au siège suisse du CIO plusieurs représentants du Comité national olympique (CNO) palestinien, dont son président Jibril Rajoub. Lors de cette entrevue – fermée à la presse –, ils ont "discuté de l'impact du conflit en cours sur le sport et les athlètes en Palestine et du soutien que le CIO pouvait apporter dans ces circonstances tragiques", passant principalement par l'attribution de bourses olympiques aux athlètes, précise l'organisation.

Les "CNO d'Israël et Palestine coexistent pacifiquement"

Kirsty Coventry a exprimé sa "plus profonde compassion à toutes les personnes touchées par ce conflit" – sans allusion plus précise à l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, ni à l'offensive israélienne lancée en représailles sur Gaza transformée en champ de ruines –, mais a aussi réitéré la position constante du CIO depuis le début de la guerre.

L'organisation olympique, qui bannit drapeau et hymne russes des compétitions internationales depuis l'invasion de l'Ukraine, refuse d'envisager des mesures spécifiques visant Israël, tout comme les autres instances sportives. "Les CNO d'Israël et de Palestine ont été reconnus par le CIO", "avec les mêmes droits", et "coexistent pacifiquement au sein du Mouvement olympique", rappelle l'instance de Lausanne, qui "continue à travailler en étroite coopération avec eux pour apporter un soutien à leurs athlètes respectifs".

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