Neuf mois après l'attribution des Jeux d'hiver 2030 aux Alpes françaises, le contrat "hôte olympique" enfin signé par le CIO

Le contrat officialisant l’accueil des Jeux d’hiver de 2030 par les Alpes françaises a été signé mercredi, après avoir reçu les garanties budgétaires exigées depuis l'été dernier et retardées par la situation politique.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 2min
Les JO d'hiver 2030 ont été attribués aux Alpes françaises le 24 juillet 2024. (LOUAI BARAKAT / AFP)
Les JO d'hiver 2030 ont été attribués aux Alpes françaises le 24 juillet 2024. (LOUAI BARAKAT / AFP)

La patience était de mise. Alors que la nomination du directeur général du Comité d'organisation a récemment été reportée, le Comité international olympique (CIO) a signé, mercredi 9 avril, le contrat hôte olympique des Alpes 2030, après avoir reçu les garanties budgétaires exigées depuis l'été dernier et retardées par la situation politique en France. C'est Thomas Bach, futur ex-président du CIO après l'élection fin mars de Kirsty Coventry, qui a apposé sa signature avec Ser Miang NG, président de la commission des finances, neuf mois après l'attribution officielle des Jeux olympiques, le 24 juillet dernier.

"C'est une journée très symbolique pour nous", a souligné Christophe Dubi, directeur exécutif des Jeux au sein de l'instance olympique. Selon lui, les conditions posées à l'été 2024 par le CIO "ont été remplies, avec les garanties supplémentaires fournies récemment par le Premier ministre français, François Bayrou, ainsi que les présidents des deux régions impliquées, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur".

Une contribution de l'Etat à hauteur de 362 millions d'euros

La lettre de garantie de François Bayrou, datée du 14 mars, prévoit une contribution de l'Etat "à hauteur de 362 millions d'euros", qui viendra abonder le budget du comité d'organisation, attendu au-delà des 2 milliards d'euros. Ce document n'avait pu être fourni plus tôt en raison de la dissolution de l'Assemblée nationale, puis des difficultés à former un gouvernement.

Le contrat d'hôte laisse de nombreux points à régler – dont la carte des sites et les épreuves sportives retenues – mais "signifie que nous travaillons maintenant officiellement, entre le CIO et le Comité d'organisation, même si bien sûr nous avions déjà commencé", a expliqué Christophe Dubi.

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