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Vidéo Retour vers l'info : à quoi ressemblait le casque de réalité virtuelle dans les années 90 ?

Publié le 20/09/2016 17:56 Mis à jour le 20/09/2016 18:15

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franceinfo

France Télévisions

L'Institut national de l'audiovisuel s'est posé la question, alors que le Rift, le casque d'Oculus, filiale de Facebook spécialisée dans la réalité virtuelle, est disponible à la vente en France via certains sites internet.

Il est disponible à partir de 699 euros en France. L'Oculus Rift, casque de réalité virtuelle, est commercialisé sur les sites de la Fnac et d'Amazon à partir du mardi 20 septembre, six mois après sa sortie aux Etats-Unis. Il faut toutefois être équipé d'un ordinateur "robuste" pour l'utiliser, précise le site spécialisé Numerama.

Oculus appartient à Facebook depuis 2014. Le fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg, avait alors affiché l'ambition, au-delà des usages récréatifs liés au jeu ou au cinéma, de créer une plateforme de communication permettant par exemple d'assister à des cours virtuels, de consulter un médecin à distance ou de faire des achats. Il n'est pas seul sur le marché : il est en concurrence avec le Vive du Taïwanais HTC, sorti en juin. Le casque de Sony devrait arriver en octobre.

"Caresser les images"

Mais avant d'arborer ces lunettes qui permettent de s'immerger dans un monde reconstitué, ou dans une autre réalité que celle qui vous entoure, pourquoi ne pas regarder vers le passé ? En 1991, le casque de réalité virtuelle existait déjà, mais il était bien plus encombrant, nous apprend l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Et il fallait accrocher une ceinture autour de sa taille reliée à un ordinateur pour s'en servir. Pas très pratique.

L'INA est allé fouiller dans des archives encore plus vieilles. L'inspiration pour créer ces casques de réalité virtuelle se trouve peut-être dans les simulateurs de vol de l'armée, suggère l'institut. En 1985, on commençait à en parler dans les journaux télévisés. Et dans les années 40, on imaginait déjà des images en 3D à regarder le soir couché dans son lit. On parlait alors de "caresser les images"...