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De la 3G vers la 4G : une migration "forcée"?

Une enquête de l'UFC-Que Choisir dévoilée ce mardi pointe du doigt la dégradation des services de la 3G chez trois opérateurs et la dégradation de l'offre chez le quatrième. Comme si le but était de les pousser vers la 4G.

Sylvie Johnsson

Radio France

Publié le 19/11/2013 11:17 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 1min

Des débits plus faibles constatés chez plusieurs opérateurs, ce qui pose des problèmes en matière de streaming vidéo et audio, et notamment chez Free qui reçoit "la palme de la non qualitée ". Mais aussi une dégradation de l'offre et là c'est Bouygues Telecom qui est cité. D'abord parce que cet opérateur ne propose plus la technologie H+. Ensuite parce que son forfait 3G n'alloue plus que 500 mégas octets de datas échangeables constate cette enquête.

"Ce qu'on craint c'est que ce soit une stratégie pour faire transhumer de façon forcée les consommateurs de la 3G vers la 4G. Et plutôt que de valoriser la 3G pour ce qu'elle offre en elle-même, on présente les piètres qualités de la 3G pour ne plus donner le choix aux consommateurs. S'ils veulent des services de qualité, ils doivent aller vers la 4G" affirme Alain Bazot, le président d'UFC Que Choisir.

L'UFC demande donc à l'Autorité
de régulation des communications électroniques de fixer
des "exigences sur une qualité
minimale de service pour la 3G" , que les opérateurs devraient respecter pour obtenir
l'autorisation d'exploiter les fréquences 4G.

"La qualité de service" est "une priorité" (Orange)

Dans un communiqué, Orange réagit à ce rapport de l'UFC Que Choisir en parlant d'accusations "insensées". L'opérateur insiste sur l'importance de l'investissement qu'il consacre aux réseaux 3G : "La qualité de service de l'ensemble de nos réseaux est une priorité de tous les instants, sur tous les réseaux".

Free, de son côté, dénonce la méthode utilisée et menace de poursuivre l'UFC devant les tribunaux.