Cet article date de plus de sept ans.

Numérique : RGPD, mode d'emploi

Publié le 25/05/2018 15:44

Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min

France 3

France Télévisions

RGPD, ces quatre lettres censées mieux protéger nos informations personnelles, de notre adresse à nos goûts culinaires. Comment fonctionne cette nouvelle réglementation européenne ? Réponse avec notre journaliste Josselin Debraux.

En quoi consiste le RGPD ? "Il s'agit du règlement général sur la protection des données, détaille notre journaliste Josselin Debraux. Concrètement, depuis quelques jours, vous avez sans doute reçu un courrier électronique provenant de Google ou de Facebook par exemple, un mail qui demande clairement d'accepter de nouvelles conditions d'utilisation."

Des amendes pouvant aller jusqu'à 20 millions d'euros

Pourquoi parle-t-on de protection de données ? "Parce qu'il s'agit des données personnelles. Ce sont toutes les informations qu'on livre sur internet à l'occasion d'une recherche ou d'un achat. Elles sont une véritable mine d'or pour les entreprises et la publicité, que ce soit notre identité, notre mail, notre numéro de téléphone, mais aussi et surtout nos habitudes de consommation, explique le journaliste. Par exemple si on fait une recherche internet sur la grossesse, les publicités que nous allons recevoir ensuite auront de grandes chances d'être liées à des biberons ou des poussettes. Cela s'appelle le targetting ou la publicité ciblée, un marché qui représentait 300 milliards d'euros en 2016."

Enfin, qu'est-ce que le RGPD va changer pour les utilisateurs ? "Nous pouvons désormais refuser le traitement de nos données, bénéficier d'un droit à l'oubli et retirer nos informations à tout moment, demander une copie des informations collectées sur nous, déposer un recours et porter plainte, énumère Josselin Debraux. La volonté de ce projet est de contraindre les entreprises : si celles-ci ne respectent pas le règlement, elles pourraient être sanctionnées financièrement avec des amendes qui pourraient aller jusqu'à 20 millions d'euros ou 4 % de leur chiffre d'affaires."