La Cnil ouvre une procédure de sanction contre Free, après la fuite de données qui a touché l'opérateur en 2024

La Cnil devra déterminer si Free a manqué à ses obligations en matière de protection des données. La fuite avait touché 19,2 millions d'abonnés.

Article rédigé par Luc Chagnon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La Cnil a engagé cette procédure après plusieurs plaintes déposées par des internautes, qui accusaient les sociétés Free et Free Mobile de manquements à leurs obligations en matière de protection des données personnelles. (FIORA GARENZI / HANS LUCAS / AFP)
La Cnil a engagé cette procédure après plusieurs plaintes déposées par des internautes, qui accusaient les sociétés Free et Free Mobile de manquements à leurs obligations en matière de protection des données personnelles. (FIORA GARENZI / HANS LUCAS / AFP)

Les données personnelles de plus de 19 millions de clients avaient fuité. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a ouvert une procédure de sanction contre l'opérateur Free après la fuite de données dont l'opérateur a été victime en octobre 2024, déclare l'autorité à franceinfo, confirmant une information rapportée par plusieurs internautes.

Le gendarme français de la protection des données personnelles a engagé cette procédure après plusieurs plaintes déposées par des internautes, qui accusaient les sociétés Free et Free Mobile de manquements à leurs obligations en matière de protection des données personnelles. "Les éléments recueillis ont fait l'objet d'une analyse approfondie à l'issue de laquelle la présidente de la Cnil a décidé d'engager une des procédures de sanction prévues par la loi", explique l'autorité dans un communiqué partagé par plusieurs plaignants sur les réseaux sociaux. Le texte précise bien qu'"à ce stade, cela ne préjuge aucunement de l'issue qui sera éventuellement donnée à ce dossier".

Auprès de franceinfo, la Cnil "confirme l'existence de cette procédure", et précise qu'"un rapporteur a été désigné en vue de présenter l'affaire devant la formation restreinte de la CNIL (organe en charge des sanctions) qui devra décider s'il y a eu ou non des manquements au RGPD", le Règlement général sur la protection des données. Sur le volet pénal de l'enquête, un mineur de 17 ans accusé d'être à l'origine de ce piratage massif a été mis en examen le 16 janvier.

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