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Twitter : en cas de rachat, Elon Musk prévoit de licencier les trois quarts des salariés, assure le "Washington Post"

Le milliardaire a fait une offre d'acquisition à 44 milliards de dollars, acceptée par le conseil d'administration du groupe, fin avril, mais le dossier connaît depuis de nombreux rebondissements.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 21/10/2022 08:09 Mis à jour le 21/10/2022 08:38

Temps de lecture : 1min

Une photo du milliardaire américain Elon Musk présentée devant le logo de Twitter, le 4 octobre 2022. (OLIVIER DOULIERY / AFP)

Après des mois de rebondissements économiques et judiciaires, Elon Musk envisage toujours de racheter Twitter. Mais s'il y parvient, le multimilliardaire a prévu de licencier quasiment 75% des 7 500 employés du réseau social, révèle, jeudi 20 octobre, le Washington Post (article en anglais).

Selon le quotidien américain, le patron de Tesla et SpaceX a fait savoir à des investisseurs potentiels qu'il entend réduire l'entreprise à quelque 2 000 salariés, selon le quotidien américain. Ce dernier ajoute que si Elon Musk échouait à acquérir Twitter, la plateforme prévoit de tout de même de remercier près d'un quart du personnel d'ici la fin 2023.

De nombreux rebondissements

Le fantasque dirigeant avait fait une offre d'acquisition à 44 milliards de dollars, acceptée par le conseil d'administration du groupe, fin avril, affirmant alors que sa priorité n'était pas la rentabilité, mais la défense de la liberté d'expression. Il avait ensuite cherché à s'extraire unilatéralement de l'accord, accusant l'entreprise de lui avoir menti sur sa lutte contre les comptes automatisés et spams. Twitter avait alors porté plainte début juillet.

Début octobre, Elon Musk a finalement assuré que la transaction allait avoir lieu. La juge a ajourné le procès qui aurait dû avoir lieu cette semaine, et donné aux deux parties jusqu'au 28 octobre pour conclure un nouvel accord.

Mi-juin, lors d'une session de questions et réponses avec les salariés de l'entreprise de San Francisco, l'homme d'affaires n'avait pas précisé s'il comptait licencier des salariés. Toutefois, il avait évoqué la prise en compte des performances.