Le réseau social X "trompe" les utilisateurs avec ses coches bleues, estime la Commission européenne
Ces coches bleues ("check mark" en anglais) sont censées certifier des sources d'information dignes de confiance. Mais "n'importe qui peut s'abonner pour obtenir un tel statut 'vérifié'", regrette la Commission européenne.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/07/12/075-arriens-elonmusk240613-np79s-669111e40f416917640204.jpg)
Une décision qui ouvre la voie à de lourdes amendes. Le réseau social X (anciennement Twitter) viole les règles de l'UE avec ses coches bleues censées certifier des sources d'information dignes de confiance, a accusé, vendredi 12 juillet, la Commission européenne. "X conçoit et exploite son interface pour les 'comptes vérifiés' avec la 'coche bleu' (check mark en anglais) d'une manière qui ne correspond pas aux pratiques de l'industrie et trompe les utilisateurs", a déploré la Commission, dans un communiqué.
"N'importe qui peut s'abonner pour obtenir un tel statut 'vérifié', ce qui nuit à la capacité des utilisateurs à prendre des décisions libres et éclairées sur l'authenticité des comptes avec lesquels ils interagissent. Il existe des preuves que des acteurs malveillants abusent" de ce dispositif, a ajouté l'exécutif européen.
"Si notre point de vue est confirmé, nous imposerons des amendes"
Bruxelles juge aussi que le réseau social, racheté en 2022 par Elon Musk, enfreint ses obligations de transparence concernant les publicités diffusées et l'accès aux données de la plateforme pour les chercheurs. "X a maintenant le droit de se défendre, mais si notre point de vue est confirmé, nous imposerons des amendes et exigerons des changements significatifs", a averti le commissaire au Numérique, Thierry Breton.
Cette mise en cause constitue une première dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques, le DSA, entré en vigueur en 2023 pour protéger les internautes contre les contenus jugés dangereux. Elle pourrait conduire dans les prochains mois à une décision définitive de non-conformité si le groupe ne corrige pas les déficiences constatées, puis à des sanctions financières pouvant atteindre 6% du chiffre d'affaires annuel mondial de X. Aucune date limite n'est fixée pour clore ces procédures.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter