Ses inspirations, son équipe, ses revenus... On a posé trois questions à HugoDécrypte

Résumés de l'actualité, décryptages, interviews de personnalités (dont celle d'Emmanuel Macron ou de Volodymyr Zelenski)... Les formats courts pensés pour les adolescents d'HugoDécrypte, et partagés sur YouTube, Instagram et TikTok, font rarement moins de deux millions de vues. Alors que son créateur, Hugo Travers vient de lancer, à 27 ans, un nouveau média dédié à l'emploi des jeunes, franceinfo lui a posé trois questions sur son parcours et sa façon de travailler.

Son interview est à retrouver en intégralité dans Le vrai ou faux junior.

Par qui a-t-il été inspiré en créant sa chaîne YouTube ?

"Je pense qu'on ne crée rien de zéro et qu'on est toujours inspiré par des personnes qu'on va regarder nous-mêmes, qu'on va suivre, qu'on va aimer et qui vont nous donner envie de faire quelque chose. Dans mon cas, ce qui est marrant, c'est que je regardais tout un tas d'émissions politiques ou autres, à la télévision, etc... Mais en réalité, j'ai aussi été beaucoup inspiré par des YouTubeurs que je suivais quand j'étais au collège ou au lycée. Des chaînes YouTube sur plein de sujets et parfois même du divertissement, ce n’était pas forcément des sujets sérieux. Il y avait notamment un YouTubeur, par exemple aux États-Unis, qui s'appelle Casey Neistat. Il a été un des premiers YouTubeurs à vraiment amener un nouveau format pour raconter des histoires d'une certaine façon et moi, ça m'a beaucoup aidé pour essayer de construire des formats qu'on a voulu faire en reportage notamment."

Combien de personnes travaillent avec lui ?

"Ce qui ce qui est important à savoir, c'est que je ne suis pas tout seul et c'est quand même important de le dire. La chaîne a beau s'appeler HugoDécrypte, parce qu'elle s'est appelée comme ça au départ, aujourd'hui on est 25 dans l'équipe. Il y a beaucoup de monde qui travaille avec moi et notamment une dizaine de journalistes qui travaillent avec moi sur tous ces formats-là. Et donc cette équipe de journalistes, c'est avec elle qu'on va creuser les sujets au quotidien et avec laquelle on va voir ce qu'on va traiter comme sujets et comment on va les traiter".

D'où viennent ses revenus ?

"C'est assez simple et c'est assez similaire à d'autres médias qui peuvent exister aujourd'hui. Il y a une source de monétisation, c'est les pubs que vous allez voir avant les vidéos, par exemple sur YouTube. Ce sont les quelques secondes de pub. En l'occurrence, c'est un partage de revenus entre YouTube qui diffuse donc la vidéo et nous, de notre côté. C'est environ 50% des revenus qui sont partagés comme ça. Il y a ensuite un travail et des contenus qui peuvent être faits avec des marques. Donc là, au sein de l'équipe, ce ne sont pas les journalistes de l'équipe, mais une équipe qui est dédiée spécifiquement à ça, une équipe commerciale qui travaille sur certains de ces contenus-là. Ce sont des contenus qui sont très clairement indiqués comme étant fait en partenariat ou en collaboration commerciale avec telle ou telle marque. Et au-delà de ça, de plus en plus, on travaille aussi sur des productions, des formats plus longs qu'on va produire ou coproduire, y compris avec d'autres médias".