Réseaux sociaux : les députés tirent la sonnette d'alarme sur les contenus dangereux pour les ados
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
Sur TikTok, les adolescents peuvent facilement tomber sur des contenus pouvant les pousser à adopter des comportements nocifs pour leur santé, comme l'anorexie, mais aussi la scarification et le suicide. Des mesures, comme un couvre-feu numérique pour les 15-18 ans, sont à l'étude.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Des jeunes femmes anorexiques, d'autres prônant la maigreur, des vidéos parlant de suicide ou d'envie de se scarifier. Voilà ce que les jeunes peuvent trouver sur TikTok. Une ado de 17 ans a été fragilisée par certains contenus : "Je sais que c'est une tendance, entre guillemets, de pousser à l'anorexie, de pousser à ne pas manger. J'ai beaucoup complexé sur mon corps pendant très longtemps et, encore maintenant, je complexe encore et ce n'est pas facile. Avec les réseaux sociaux, c'est très compliqué."
Dès qu'un jeune s'arrête sur une vidéo qui lui plaît ou l'interpelle, les algorithmes de TikTok ne lui proposent plus que des contenus sur ce thème. Le réseau appelle ça "Pour toi". Une jeune fille de 14 ans s'est sentie piégée : "Ça m'est déjà arrivé de voir des vidéos de personnes qui parlaient de tentatives de suicide. Et après, je me retrouvais qu'avec des 'Pour toi' tristes. Je voyais que je n'allais pas bien et que TikTok, ça ne m'aidait pas."
Des mesures qui divisent
Nous avons réalisé le test. En tapant le mot "scarification", le réseau renvoie vers des sites d'écoute. Mais les utilisateurs ont développé des codes pour contourner ces barrières. L'émoji "zèbre" donne accès à des vidéos de scarification. Dans un rapport remis jeudi 11 septembre, les parlementaires préconisent donc d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et un couvre-feu numérique pour les 15-18 ans, de 22 heures à 8 heures.
Tous les adolescents ne sont pas forcément pour. "On commence à arriver à l'âge où on peut se contrôler nous-mêmes. Je pense que c'est à nous de nous mettre nos propres limites et pas à l'État de nous dire que nous n'avons pas le droit de faire ça", considère un adolescent. Du bon sens, au contraire, pour Stéphanie Mistre. Sa fille s'est suicidée. Elle estime que TikTok l'a influencée et veut contraindre la firme : "Il faut qu'on lui impose des modérateurs. Il faut qu'on lui impose de ne plus mettre en ligne ses contenus monstrueux". Le rapport préconise aussi d'imposer à TikTok de modifier ses algorithmes pour proposer davantage de diversité dans les contenus.
À regarder
-
"La reconnaissance d'un État palestinien est le meilleur moyen d'isoler le Hamas", avance Emmanuel Macron
-
Le drapeau palestinien sur ta mairie ce lundi ?
-
Les tours de Notre-Dame sont à nouveau ouvertes au public
-
Albanie : la ministre est une intelligence artificielle
-
"Casse toi !", Les policiers ont le droit de faire ça ?
-
Voyage organisé : 300 familles victimes d'une arnaque ?
-
Télévision américaine : Donald Trump zappe les humoristes
-
Grève : jour de colères
-
Violences conjugales, aux côtés des policiers spécialisés
-
Un pipi à 260 000 euros
-
Paul Dena : “J’ai dû quitter ma famille pour le MMA”
-
Les Talibans autorisent la chirurgie esthétique aux Afghanes
-
Etudiants américains : les universités britanniques affichent complet
-
Sophie Binet, première femme à la tête de la CGT, est-elle traitée comme ses prédécesseurs ?
-
Pourquoi la collab Pimkie/Shein inquiète
-
Pimkie : sauvée par son concurrent chinois ?
-
Pourquoi ces ados bloquent leur lycée
-
Pétition sur l'immigration : un emballement bien orchestré
-
Grève du 18 septembre : des premières tensions observées
-
Actes antisémites : la Sorbonne sous le choc
-
Affaire Maddie : le principal suspect relâché
-
Contrôleur endormi : le Paris-Ajaccio empêché d'atterrir
-
6 kilos d'or dérobés : le musée perd ses pépites
-
IA : quand elle raconte n'importe quoi
-
Arthur Mensch : "Il faut plus de justice fiscale en France"
-
Accord Londres/Paris : le premier avion de migrants a décollé... sans migrant
-
Elle streamait à 0 vues (mais ça, c’était avant)
-
“Je préférais ne pas manger et parier”
-
Cocaïne : le combat de Caroline pour arrêter
-
Les admirateurs de Charlie Kirk pleurent leur idole
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.