"Labello Challenge" : la marque de baume à lèvres se dit "préoccupée", le ministère de l'Intérieur reste "vigilant"
Ce défi sur le réseau social TikTok a vu ses règles du jeu rapidement détournées, jusqu'à encourager les tentatives de suicide lorsque le tube est vide.
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"Nous sommes profondément préoccupés." Le groupe Beiersdorf, propriétaire de la marque du baume à lèvres, a réagi, mercredi 11 mai, au "Labello Challenge" auprès de BFM Business. Il s'agit d'un défi sur le réseau social TikTok. Au départ, les adolescents devaient échanger un baiser, pour deviner le goût de leur baume à lèvres. Mais ce défi a pris une tournure plus inquiétante, certains utilisateurs encourageant les tentatives de suicide quand le tube est vide.
"Nous tenons à souligner que notre marque n'est en aucun cas associée ou favorable à ce défi ou à toute autre forme de violence ou d'automutilation", commente Beiersdorf. Le groupe appelle les personnes concernées, ou dont l'un des proches est concerné, à "demander de l'aide" et à "prendre contact, par exemple, avec la ligne d'assistance officielle fournie par les pouvoirs publics au 3114", ligne gratuite et disponible 24h/24.
Aucun incident signalé
De son côté, le ministère de l'Intérieur a diffusé dès le 6 mai un message appelant à la vigilance. Contactée par franceinfo, la Place Beauvau précise qu'il s'agit d'un message de prévention. "On est très vigilants sur ce genre de phénomène mais nous n'avons aucune remontée d'informations", confirme une source policière. Aucun incident en lien avec ce challenge n'a ainsi été signalé en France à ce jour.
Rares sont les contenus où des jeunes se filment. Certains d'entre eux, interrogés par France 2, affirment avoir vu circuler ces vidéos. Des dizaines de vidéos, musiques angoissantes à l'appui, sont diffusées sur TikTok. Sans que l'on sache toujours si l'intention de se faire du mal est réelle ou si ce n'est qu'une manière d'attirer les internautes sur son profil.
C'est souvent le cas pour des "challenges" de ce type. En 2018, un père avait porté plainte contre YouTube, WhatsApp et l'Etat après le suicide de son fils de 14 ans, qu'il attribue au "Momo Challenge", un défi du même genre. L'enquête ouverte pour "mise en danger de la vie d'autrui" a été classée sans suite en février 2020 pour "infraction insuffisamment caractérisée".
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