Le site Nordpresse accuse Facebook de "censure", le réseau social évoque "un problème technique"
Le site belge criait à la censure, dimanche 22 juillet, après que le partage de l'ensemble de ses articles a été bloqué sur le réseau social.
Il ne s'agissait donc pas de "censure", mais d'un simple "problème technique", selon Facebook. Dans un communiqué diffusé dimanche 22 juillet en fin de journée, Facebook dément avoir cherché à bloquer la diffusion des contenus du site parodique belge Nordpresse sur l'affaire Benalla.
Le réseau social met en avant "un problème technique empêchant l'affichage d'un aperçu lorsque les internautes cherchaient à partager un lien sur le site de Nordpresse". Les personnes qui souhaitaient le faire ont vu un message apparaître, expliquant que leur publication avait "été retirée" car elle était considérée comme "indésirable" par Facebook.
Ce problème "est en train d'être réparé, et nous nous excusons pour la gêne occasionnée", a précisé le réseau social dimanche.
"On tombe littéralement de notre chaise"
Un peu plus tôt dans la matinée, Nordpresse avait expliqué sur sa page Facebook avoir reçu "des centaines de messages de gens qui ont vu leurs partages d'articles Nordpresse supprimés de Facebook".
Le site affirmait qu'il avait été mis "sur une liste noire", pour sa série d'articles satiriques sur l'affaire Alexandre Benalla. "On tombe littéralement de notre chaise. Est-ce ça aujourd'hui la démocratie française ? Mettre un site satirique sur liste noire parce qu'il en rajoute sur ce qui est déjà une affaire d'Etat ?", a réagi le site sur les réseaux sociaux.
Attention, ceci n'est pas une blague. Facebook est en train de censurer tout le contenu humoristique sur l'affaire #Benalla #affaireBenallamacron #Benallagate pic.twitter.com/9vTTpaSCFn
— Nordpresse (@Nordpresse) July 22, 2018
Dimanche, en fin d'après-midi, le site a finalement indiqué que la situation était revenue à la normale. "C'est rétabli, nos publications sont revenues", a indiqué Nordpresse.
Apparemment Facebook a fait marche arrière. C'est sûrement pas dû aux centaines de milliers de messages de gens offusqués ça devait juste être un bug, tant mieux. ;-) https://t.co/LiPY8NxW9p
— Nordpresse (@Nordpresse) 22 juillet 2018
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