Facebook interdit sur son réseau le soutien au suprémacisme blanc
Cette annonce, faite mercredi, intervient douze jours après les attentats dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, dont l'auteur a diffusé les images en direct sur le réseau social.
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Facebook a décidé d'interdire davantage de publications ayant trait au "suprémacisme blanc". Le réseau social a annoncé, mercredi 27 mars, via un communiqué, qu'il bannira également l'apologie du "nationalisme" ou du "séparatisme" blancs, thèses qui promeuvent notamment une séparation physique entre "races". L'interdiction débutera la semaine prochaine.
Facebook faisait déjà la chasse aux thèses dites "suprémacistes". "Nous n'avions pas appliqué le même raisonnement au 'nationalisme blanc' et au 'séparatisme blanc', parce que nous pensions à des concepts plus larges de nationalisme ou de séparatisme, comme la fierté (d'être) américain et le séparatisme basque", "qui sont des parties très importantes de l'identité des gens", explique le réseau social.
"Nous ne tolérerons plus l'apologie ou le soutien au nationalisme blanc et au séparatisme blanc"
"Mais ces trois derniers mois, des débats avec des membres de la société civile et des universitaires qui sont experts dans les relations interraciales dans le monde ont confirmé que le nationalisme blanc et le séparatisme blanc ne pouvaient pas réellement être séparés (de la notion de) suprémacisme blanc" et de groupes promouvant la haine, poursuit Facebook.
Ces trois concepts – suprémacisme, sépratisme et nationalisme – "se chevauchent", dit encore le groupe, qui a en conséquence décidé de traiter de la même façon les publications faisant l'apologie de ces trois thèses. "Désormais, les gens auront toujours le droit de montrer leur fierté dans leur héritage ethnique, mais nous ne tolérerons plus l'apologie ou le soutien au nationalisme blanc et au séparatisme blanc", tient encore à préciser Facebook.
Le réseau social est régulièrement critiqué pour la gestion de ses contenus. Cette annonce intervient douze jours après les attentats dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, dont l'auteur a diffusé les images en direct sur le réseau social.
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