La justice néo-zélandaise valide l'extradition de Kim Dotcom vers les Etats-Unis
Les avocats du fondateur du site de téléchargement Megaupload, accusé par Washington d'avoir été l'architecte de pillages en ligne massifs, ont annoncé leur intention de former un recours contre l'arrêt de la Haute cour de Nouvelle-Zélande.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/02/20/php2TNrwh_1.jpg)
La Haute cour de Nouvelle-Zélande a donné, lundi 20 février, son feu vert à l'extradition vers les Etats-Unis du fondateur du site de téléchargement Megaupload. Kim Dotcom est accusé par Washington d'avoir été l'architecte de pillages en ligne massifs.
Mais les avocats du ressortissant allemand, dont le vrai nom est Kim Schmitz, ont annoncé leur intention de former un recours contre l'arrêt de la Haute cour, qui venait confirmer un jugement de première instance rendu en décembre 2015. "Nous ne sommes certainement pas battus", a déclaré dans un communiqué l'avocat Ron Mansfield, en qualifiant cette décision d'"extrêmement décevante".
Le juge de la Haute cour a, de son côté, jugé que suffisamment d'éléments étaient réunis pour justifier l'extradition de Kim Dotcom et de trois autres fondateurs de Megaupload.
Il encourt vingt ans de prison aux Etats-Unis
L'affaire avait éclaté en janvier 2011 lorsque la police néo-zélandaise avait mené un spectaculaire raid matinal au domicile luxueux de Kim Dotcom. Le département américain de la Justice et le FBI l'accusent d'avoir orchestré un pillage en ligne à grande échelle grâce à Megaupload, son emblématique plateforme de téléchargement direct, qui a été fermée par la justice américaine.
Kim Dotcom et trois anciens de Megaupload - Finn Batato, Mathias Ortmann et Bram van der Kolk - sont accusés d'avoir tiré de leur activité 175 millions de dollars de profit et causé plus d'un demi-milliard de dollars de pertes aux ayants droit des œuvres musicales, films et autres produits piratés. Recherché pour fraude, racket et blanchiment, Kim Dotcom se défend de toute infraction, en se présentant comme un entrepreneur du net et accuse la justice américaine de mener une vendetta téléguidée par les puissants studios de Hollywood. En cas d'extradition aux Etats-Unis, il encourt vingt ans de prison.
À regarder
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter