Marseille : les data centers sont-ils trop nombreux dans la cité phocéenne ?

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - A. Guin, T. Grosse, C. La Rocca, L. Beneyton
France Télévisions

Disposant de dix-huit câbles sous-marins de fibre optique, Marseille est la ville française idéale où construire des data centers, ces grandes fermes à serveurs Internet qui stockent nos données de navigation sur le web. Peu écologiques, ils ne font cependant pas l'unanimité chez les habitants.

Ils sont au cœur de nos connexions à Internet, là où sont stockées toutes les données que nous utilisons pour regarder des vidéos, envoyer des messages, ou nous rendre sur des sites : les data centers sont d'immenses bâtiments. Un enjeu stratégique dont bénéficie actuellement Marseille (Bouches-du-Rhône), qui en compte cinq. Un sixième doit voir le jour prochainement.

Des sites énergivores

Ce nouveau site de 23 000 mètres carrés doit prendre place sur une friche des quartiers nord. Mais ce projet ne fait pas consensus chez les riverains : "Ce sont des projets liés à l'activité économique, mais qui en même temps génèrent des pollutions", juge une habitante. Car les data centers sont très énergivores et demandent beaucoup de ressources pour fonctionner. C'est ce que dénonce un adjoint à la mairie : "Pour réduire la température des serveurs, il faut refroidir ces centres de données et cela utilise beaucoup d'eau", explique Sébastien Barles, adjoint (Les Écologistes) au maire de Marseille, délégué à la Transition écologique. Et si Marseille est privilégiée, c'est que la ville compte dix-huit câbles sous-marins de fibre optique, reliant la France au monde entier. Une question d'actualité, à l'heure où la France souhaite investir dans un "giga data center" pour se positionner dans le développement de l'Intelligence artificielle en Europe.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.