Google signe le code de conduite de l'UE sur l'intelligence artificielle, contrairement à Meta

Ces recommandations européennes interviennent alors que Grok, l'IA d'Elon Musk, a récemment défrayé la chronique en relayant des propos extrémistes et injurieux.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un panneau à l'extérieur d'un bâtiment sur le campus du siège social de Google, le 23 juillet 2025 à Mountain View, en Californie. (JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Un panneau à l'extérieur d'un bâtiment sur le campus du siège social de Google, le 23 juillet 2025 à Mountain View, en Californie. (JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Google va signer le code de conduite de l'Union européenne, baptisé "IA Act", sur l'encadrement des modèles d'intelligence artificielle (IA), a annoncé mercredi 30 juillet Kent Walker, président des affaires mondiales du groupe. OpenAI, créateur de ChatGPT, et la start-up française Mistral avaient déjà indiqué qu'ils signeraient ce code de conduite, tandis que Meta, maison mère de Facebook et d'Instagram, a affirmé qu'elle ne le ferait pas.

Publiées le 10 juillet et mises en place à partir du 2 août, ces recommandations européennes, pensées pour des modèles d'IA à usage général comme ChatGPT, Grok de la plateforme X ou Gemini de Google, mettent l'accent sur les questions de droits d'auteur. L'UE appelle également à exclure de l'IA les sites régulièrement piratés et les propos injurieux ou violents, afin que ces informations ne soient pas reprises par les algorithmes des plateformes des signataires.

Des règles européennes qui "risquent de ralentir le développement de l'IA en Europe"

A cela s'ajoutent des exigences renforcées auxquelles seront soumises les applications à haut risque avant toute autorisation de mise sur le marché en Europe, d'ici à 2026. Ces dernières concerneront notamment les plateformes dédiées à l'éducation, les ressources humaines ou encore le maintien de l'ordre.

De futures recommandations qui agacent les géants du numérique, dont certains appellent à reporter la loi. Mercredi, Google évoquait ainsi des règles européennes qui "risquent de ralentir le développement de l'IA en Europe".

Si, ce "code de bonnes pratiques" n'est pas contraignant, les entreprises signataires bénéficieront toutefois d'une "charge administrative réduite" quand il s'agira de prouver qu'elles se conforment bien à la législation européenne sur l'IA, promet la Commission européenne.

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