Etats-Unis : une deuxième chercheuse en éthique renvoyée de Google
En décembre, une chercheuse noire travaillant sur les questions d'éthique liées à l'intelligence artificielle avait déjà été licenciée par la firme.
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Margaret Mitchell, qui a fondé l'équipe de recherche en éthique et intelligence artificielle de Google, a été "virée", a-t-elle annoncé vendredi 19 février sur Twitter, un mois après sa suspension. En janvier, Margaret Mitchell s'était vu refuser l'accès à son compte professionnel, quelques semaines après le renvoi d'un membre de son équipe, Timnit Gebru.
Google reproche à la chercheuse en éthique et intelligence artificielle d'avoir téléchargé un grand nombre de documents liés à son ancienne collègue et de les avoir ensuite partagés avec des personnes extérieures.
Mais la société fait face à des critiques car Margaret Mitchell accuse l'entreprise de l'avoir forcée à se rétracter sur des résultats de recherche. "Ce sont des attaques contre les personnes qui essaient de rendre la technologie de Google plus éthique", avait réagi un porte-parole du Alphabet Workers Union, le syndicat récemment formé par des employés du groupe.
Des algorithmes accusés de discriminations
Sous son tweet de vendredi, les messages de soutien abondaient. "J'imagine que ça veut dire que l'IA éthique n'a pas sa place dans une société capitaliste", a commenté Chelsea Manning, l'ancienne analyste militaire qui a été condamnée pour trahison après avoir transmis des documents classés secret défense à WikiLeaks.
Le 19 janvier, deux jours avant sa suspension, Margaret Mitchell avait critiqué publiquement le directeur exécutif du groupe, Sundar Pichai, sur le thème du racisme. "Disons que vous avez un problème parce que vous n'arrêtez pas de vous aliéner les femmes noires et que vous leur causez des torts importants", avait-elle tweeté au-dessus d'un lien vers un article de CNN intitulé "Le patron de Google rencontre des dirigeants d'universités noires après des accusations de racisme".
Les algorithmes créés par la firme sont accusés d'avoir des effets pervers s'ils ne sont pas bien calibrés, notamment en termes de discrimination contre les minorités. Face à ces accusations, Google a annoncé que Marian Croak, une vice-présidente afro-américaine du groupe, avait créé "un nouveau centre d'expertise sur l'IA responsable". D'après le communiqué, elle sera chargée de "s'assurer que Google développe l'IA de façon responsable et que la technologie ait un impact positif".
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