Elon Musk va s'éloigner du gouvernement de Donald Trump en mai pour se consacrer à Tesla, en difficulté
L'homme le plus riche du monde dit vouloir se recentrer sur sa marque de véhicules électriques, qui a pâti de son étroite collaboration avec le président américain.
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Etre associé à Donald Trump n'a pas fait du bien à ses affaires. Elon Musk, chargé par le président républicain de mener des vastes coupes dans les dépenses publiques, compte prendre ses distances avec le gouvernement prochainement. "Probablement à partir du mois prochain, de mai, le temps que je vais allouer à [la commission pour l'efficacité gouvernementale] Doge va baisser de manière très importante", a déclaré Elon Musk lors d'une conférence avec des analystes.
Le "travail crucial" de cette commission, créée par le président américain pour réduire drastiquement les dépenses fédérales, est "en grande partie accompli", a estimé le milliardaire. Juridiquement, son statut de conseiller "spécial" ne lui permet pas d'être employé plus de 130 jours, ce qui le contraint à quitter ses fonctions officielles au plus tard cet été.
Propriétaire du réseau social X et de l'entreprise spatiale SpaceX, Elon Musk a surtout expliqué vouloir se concentrer sur les activités de Tesla, évoquant les "répercussions" sur l'entreprise de son implication en politique. Vandalisme, appels au boycott, manifestations... Le constructeur de voitures électriques est en effet pris à partie aux Etats-Unis et dans d'autres pays, en particulier en Europe.
Selon le directeur financier de l'entreprise, Vaibhav Taneja, "l'impact négatif du vandalisme et de l'hostilité injustifiée envers notre marque et nos employés a eu un impact sur certains marchés". Ses ventes mondiales, qui suivaient déjà une tendance négative, ont chuté plus abruptement qu'anticipé au premier trimestre, avec seulement 336 681 véhicules livrés (-13% sur un an), selon des chiffres publiés début avril. Le constructeur souffre aussi d'une gamme vieillissante et du développement de la concurrence.
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