Bill Gates se désolidarise d'Apple, sommé par le FBI de fournir des données
Une juge ordonne à la marque à la pomme d'aider le FBI à accéder au contenu chiffré de l'iPhone d'un des auteurs radicalisés de la fusillade de San Bernardino, qui avait fait 14 morts début décembre.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2016/02/23/phpeFA7Rv_1.jpg)
Un petit pépin pour la marque à la pomme. Apple ne pourra pas compter sur le soutien de Bill Gates dans le différend qui oppose l'entreprise au gouvernement américain. Le cofondateur de Microsoft s'est dissocié du soutien apporté par la Silicon Valley à Apple en affirmant que les géants technologiques devraient être forcés à coopérer avec la police dans les enquêtes pour terrorisme.
A l'origine de cette bataille juridique, une juge américaine a ordonné à Apple d'aider la police fédérale (FBI) à accéder au contenu chiffré de l'iPhone 5c de Sayed Farook, l'un des auteurs radicalisés de la fusillade de San Bernardino, qui avait fait 14 morts début décembre en Californie.
Google, Facebook et Yahoo! soutiennent Apple
Dans un communiqué publié lundi, le groupe a réitéré son opposition aux requêtes des autorités et de la justice, invoquant des raisons de confidentialité. Pour Bill Gates, au contraire, le gouvernement demande des informations "dans une affaire spécifique, et pas de manière générale". "J'espère qu'un débat permettra de mettre en place les garde-fous nécessaires pour que les gens ne se disent pas qu'il serait préférable que le gouvernement n'ait pas accès à toutes les informations", explique-t-il au Financial Times.
Apple a toutefois ouvert la voie à un compromis en se disant prêt à soutenir la création d'un groupe d'experts pour évoquer le chiffrage de ses appareils mobiles.
A l'opposée de Bill Gates, le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a déclaré, lundi à Barcelone, "compatir" avec Apple et son patron Tim Cook, dans cette bataille menée contre la justice américaine sur la confidentialité des données. D'autres dirigeants du secteur comme Google, Yahoo!, Mozilla et Twitter partagent également cette position. L'actuel dirigeant de Microsoft, Satya Nadella, n'a, pour l'instant, pas pris part au débat.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter