"Rien ne nous garantit qu’il y ait vraiment une clef à l’intérieur" : à Pau, les boîtes à clefs sont supprimées à la manière forte
Après Paris, Lille, Nice ou encore Marseille, la ville de Pau fait la chasse aux boîtes à clefs. Objets de discorde entre les plateformes de location et les municipalités, elles fleurissent un peu partout et sont régulièrement accrochées au mobilier urbain, ce qui est illégal.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.
Une chasse au trésor, un peu particulière, pour les autorités de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Ces boîtes à clefs, des mini-coffres à codes, fleurissent sur le mobilier de la ville. "Non seulement ce n’est pas très joli, mais en plus il est là sans droit ni titre, c'est le domaine public ici. Et puis la dernière chose, c'est qu'il n'y a rien qui nous garantit que ce soit vraiment une clé qui soit à l'intérieur. Ça peut être des objets illicites, comme de la drogue, et ça, ce n'est pas tolérable", dénonce Sylvain Langer, directeur de l'Office du Tourisme de Pau.
En cause, avec l'explosion du tourisme, le nombre de logements en location est passé de 200 à plus de 1000 en quelques années. Conséquence : les boîtes à clés ont envahi l'espace sans autorisation. Un problème de sécurité pour la commune. "Ça gâche déjà le paysage. Moi qui ai une poussette, avec un bébé, c'est vrai que parfois il y a des trottoirs, il y a des boîtes à clés, je suis obligée de descendre du trottoir pour éviter de me prendre les pieds dedans", constate une riveraine.
Des bagageries connectées comme solution
Les propriétaires disposent de 15 jours pour enlever ces boîtes à clés, ensuite elles seront sectionnées et portées aux objets trouvés. Loïc Boutonnet, propriétaire d'un duplex meublé en centre-ville avait mis les clés de son logement sur ses grilles : "Je l'avais mise ici et c'était très pratique. Ils sortaient du parking là, ils arrivaient, ils la prenaient et ils repartaient. Il y en avait beaucoup et, du coup, tout le monde faisait ça. Donc je comprends que ça soit gênant".
Il a dû trouver d'autres solutions, comme cette bagagerie connectée installée à deux pas de la gare. De quoi éviter un PV ? Occuper l'espace public sans autorisation est passible de 1500 euros d'amende. Une solution face au flux des touristes. Chaque année, près de 4 millions de visiteurs s'arrêtent dans la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
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