Violences à Dijon : quatre hommes ont été placés en garde à vue puis relâchés, l'un d'eux a été condamné
La seule personne condamnée, un homme de 32 ans sans antécédents judiciaires, a écopé de 90 jours-amendes à cinq euros et d'une interdiction de détenir ou porter une arme pendant cinq ans.
/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/06/17/phpgrr0P1.jpg)
Le procureur de la République de Dijon Eric Mathais a donné, mercredi 17 juin, des précisions sur les quatre gardes à vue survenues lundi et dans la nuit de lundi à mardi à la suite des violences dans le quartier des Grésilles à Dijon (Côte-d'Or).
Deux procédures distinctes ont été mises en place. La première concerne "trois personnes majeures", a indiqué le magistrat, "principalement (...) pour des faits de refus d'obtempérer". Elles étaient à bord d'un véhicule contrôlé par la police, "à distance des événements violents et à proximité du quartier des Grésilles".
Le conducteur a été placé en garde à vue pour "refus d'obtempérer et port d'arme", a indiqué le procureur, qui a précisé que l'homme n'avait pas participé aux événements, mais venait chercher ses deux passagers. Il était détenteur d'une matraque. Il est le seul à avoir été condamné, écopant de 90 jours-amendes à cinq euros et d'une interdiction de détenir ou porter une arme pendant cinq ans. Il s'est vu confisquer la matraque télescopique dont il était porteur.
Les investigations se poursuivent
Les deux passagers ont été placés en garde à vue "pour l'infraction de participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations". Ils ont affirmé vouloir partir du quartier mais "aucun élément objectif" n'a permis d'établir "leur participation à une infraction en lien avec les événements violents", a assuré le magistrat. Les trois hommes ont été remis en liberté.
La seconde procédure concerne un mineur de 16 ans. Il a été interpellé et placé en garde à vue pour "participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations", ce qu'il a contesté. Là aussi, "aucun élément objectif" n'a été découvert ne permettant d'établir à sa participation aux violences. Lui aussi a été remis en liberté.
Les investigations "se poursuivent pour parvenir à identifier les participants" aux violences urbaines qui ont secoué les Grésilles mais aussi Chenôve par la suite, dans la banlieue sud-ouest de Dijon, a indiqué dans un communiqué le procureur de la République Eric Mathais.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter