Une patiente ébouillantée: l'infirmière en examen
Une infirmière de l'hôpital Philippe-Pinel d'Amiens a été mise en examen pour homicide involontaire par imprudence
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Une infirmière de l'hôpital Philippe-Pinel d'Amiens a été mise en examen pour homicide involontaire par imprudenceUne infirmière de l'hôpital Philippe-Pinel d'Amiens a été mise en examen pour homicide involontaire par imprudence
Cette mesure fait suite au décès d'une patiente, retrouvée ébouillantée dans son bain, a indiqué dimanche une source judiciaire.
La victime, une femme d'une trentaine d'années hospitalisée dans une unité de soins psychiatriques, a été retrouvée morte, baignant dans une "eau extrêmement chaude" le 4 août dernier, selon la même source.
Le parquet a ouvert une information judiciaire pour homicide involontaire par imprudence, inattention et inobservation des règlements, selon cette source, confirmant des informations du Parisien/Aujourd'hui en France.
L'infirmière aurait installé la jeune femme dans une baignoire avant d'ouvrir le robinet. Elle aurait ensuite quitté la pièce, sans vérifier la température de l'eau alors que la jeune femme, handicapée, ne pouvait sortir seule de son bain.
L'avocat de l'infirmière Hubert Delarue a communiqué la version de sa cliente. Selon lui, elle a commencé à faire couler un bain à 37°C lorsque, prise d'un "besoin naturel pressant", elle a demandé à la jeune femme de l'attendre quelques minutes. "A son retour, elle trouvé la patiente au fond de la baignoire" dans une eau à température anormalement élevée.
L'avocat, qui a évoqué un problème de mitigeur, assure que la victime atteinte du syndrome de Sotos (qui entraîne des retards psychomoteurs), est "entrée par ses propres moyens dans la baignoire. Ma cliente assure qu'elle ne l'aurait jamais laissée seule dans la baignoire". L'avocat affirme encore que la patiente était capable de s'habiller ou de se déshabiller, et se déplaçait en fauteuil roulant ou en déambulateur. Il souligne enfin que l'infirmière était seule pour prendre en charge 18 patients au moment des faits.
La direction de l'hôpital a confirmé la mort "accidentelle" d'une patiente le 4 août et la suspension "à des fins conservatoires" de l'infirmière mise en cause. Une enquête administrative interne a été ouverte et le ministère de la Santé et des Sports a demandé un rapport à l'Inspection générale des affaires sociales.
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