Les œufs en batteries de Système U visés par une association de défense des animaux
Le groupe L214 a dévoilé une "enquête-vidéo" réalisée sur trois sites bretons où l'on peut voir des poules entassées dans le noir, déplumées, côtoyant parfois des cadavres d'autres volatiles.
Système U se fait voler dans les plumes. L'association de défense des animaux L214 a dévoilé une nouvelle vidéo choc, mercredi 17 septembre à la mairie du IIe arrondissement de Paris, pour contraindre l'enseigne de supermarché de retirer les œufs en batteries qu'elle commercialise sous son nom.
Tournée à la dérobée sur trois sites bretons de la marque, selon L214, la vidéo montre des poules entassées dans le noir, déplumées, côtoyant parfois des cadavres d'autres volatiles. L'association assure que chacun des trois sites, situés dans le Morbihan, compte "100 000 poules qui pondent 90 000 œufs" par jour.
Les militants arguent que ces élevages seraient "non-conformes à la règlementation européenne" qui impose "l'aménagement des cages avec des nids, grattoirs ou raccourcisseurs de griffes."
Un argument entendu par Système U. "Si la réglementation s'avère non respectée, nous arrêterons les relations avec ce type d'élevages", a réagi auprès de l'AFP un porte-parole du groupe.
Une demande "pas recevable"
En revanche, la demande de L214 d'arrêter complètement de vendre des œufs pondus en batterie "n'est pas recevable", estime Système U. "Certains consommateurs préfèrent faire le choix d'œufs en cage car ils coûtent moins cher. (...) Nous ne pouvons pas décider unilatéralement d'imposer au consommateur ce qu'il doit consommer", a expliqué un porte-parole du groupe.
Système U précise, par ailleurs, que 60% des œufs qu'il commercialise proviennent d'élevages bio ou en plein air, contre 53% il y a cinq ans.
L'association se rendra toutefois devant le siège social de Système U à Rungis (Val-de-Marne) jeudi 18 septembre pour une manifestation et une projection vidéo des images d'enquête. Elle espère faire céder le groupe, comme cela a été le cas de Monoprix, en février 2013 : sous la pression de L214, l'enseigne avait décidé de ne plus commercialiser d'œufs de batterie sous sa propre marque.
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