Cet article date de plus de quinze ans.

Un cambrioleur présumé a été abattu par un gendarme dans une entreprise dans la nuit de mardi à mercredi

Le militaire, qui intervenait pour un cambriolage en cours dans une société de métaux précieux, a fait usage de son arme sur un site industriel de Sennecay-le-Grand contre un homme qui aurait eu une "attitude agressive".Il a été placé en garde à vue et entendu par l'Inspection technique de la gendarmerie (équivalent de la police des polices).

France2.fr

France Télévisions

Publié le 07/05/2010 11:18

Temps de lecture : 2min

Le militaire, qui intervenait pour un cambriolage en cours dans une société de métaux précieux, a fait usage de son arme sur un site industriel de Sennecay-le-Grand contre un homme qui aurait eu une "attitude agressive".

Il a été placé en garde à vue et entendu par l'Inspection technique de la gendarmerie (équivalent de la police des polices).

Une information judiciaire a été ouverte pour "coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et le gendarme sera entendu comme témoin assisté par un juge d'instruction, a annoncé le procureur de la République de Chalon-sur-Saône.

Par ailleurs, "une deuxième information judiciaire a été ouverte" concernant les deux autres cambrioleurs présumés, pour "viol avec violence", a ajouté le représentant du parquet. Ils ont tous deux été mis en examen et placés en détention provisoire, "compte tenu de leurs antécédents".

Lors de l'intervention des gendarmes, plusieurs personnes étaient sur le point de quitter une entreprise déjà victime de plusieurs vols dans le passé. En dépit des sommations d'usage, l'un d'entre eux aurait eu une "attitude agressive" entraînant la riposte du gendarme qui aurait fait feu à une reprise, a précisé le parquet.

Le cambrioleur présumé, âgé d'une cinquantaine d'années domicilié dans la région lyonnaise et "très bien connu" des services de police, s'est écroulé quelques mètres plus loin et n'a pu être ranimé par les pompiers. Deux autres personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Ils devaient être déférés au parquet jeudi. Un quatrième individu à pris la fuite, probablement avec l'aide d'autres complices, selon le procureur.