Royal demande "le respect" à Trierweiler, Aubry la "discrétion"
FRANCE - Dans un entretien à "Libération", jeudi, la candidate aux législatives à La Rochelle déclare : "Je demande le respect par rapport à une mère de famille dont les enfants entendent ce qui se dit."
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Touchée, mais pas coulée. La candidate PS aux législatives à La Rochelle, Ségolène Royal, a réagi jeudi 14 juin à l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler en demandant à être respectée. Dans un entretien à Libération (articles abonnés), elle dénonce "la violence du coup" provoqué par ce tweet, expliquant : "Je n'ai pas voulu volontairement réagir hier [mardi] car le coup était trop violent, ça ne veut pas dire que je ne suis pas meurtrie, je ne suis pas un robot..."
"En tant que femme politique, je dois être respectée, tout comme doit être respecté le soutien que m'apporte le président de la République en tant qu'unique candidate de la majorité présidentielle, déclare celle qui fut candidate du PS à l'élection présidentielle de 2007. Je demande le respect par rapport à une mère de famille dont les enfants entendent ce qui se dit..."
"Je ne m'avoue jamais vaincue"
Dans cet entretien, Royal se veut combative : "Je ne m'avoue jamais vaincue", dit-elle, n'hésitant pas à comparer, au passage, son rival Olivier Falorni à Eric Besson. "C'est une forme de trahison politique qui s'apparente à celle d'Eric Besson en 2007", quand celui-ci, secrétaire national à l'économie au PS, était passé dans le camp de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle. "Beaucoup d’électeurs de gauche, je l’espère, ne voudront pas participer à cette opération de déshonneur politique", a poursuivi Ségolène Royal.
Jeudi matin, Martine Aubry a demandé sur RTL à la compagne de François Hollande de se tenir plus à l'écart. "Je pense qu'il faut qu'elle soit plus discrète. Jean-Marc Ayrault l'a dit et il a raison, juge-t-elle. Je pense que c'est un rôle discret qui doit être le sien, et qui n'est pas facile à trouver (...) Je veux bien comprendre que les débuts sont toujours un peu compliqués, mais chacun doit être à sa place." La maire de Lille a également raconté l'instant où Ségolène Royal a lu le tweet de Valérie Trierweiler. Un moment "douloureux", selon elle.
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