Plusieurs magasins du groupe Ikea ont été touchés samedi par un mouvement de grève portant sur les salaires
A la mi-journée, le magasin de Thiais (Val-de-Marne) n'avait toujours pas pu ouvrir ses portes, faute de personnel suffisant pour assurer la sécurité des clients, selon Pierre Deyries, directeur de la communication d'Ikea France.Selon la direction, les magasins de Vélizy (Yvelines), Grenoble et Montpellier étaient perturbés mais ont pu ouvrir.
/2021/12/14/61b8b9ada5301_france2-fr.png)
/2013/02/08/BROADdVgzy2.jpg)
A la mi-journée, le magasin de Thiais (Val-de-Marne) n'avait toujours pas pu ouvrir ses portes, faute de personnel suffisant pour assurer la sécurité des clients, selon Pierre Deyries, directeur de la communication d'Ikea France.
Selon la direction, les magasins de Vélizy (Yvelines), Grenoble et Montpellier étaient perturbés mais ont pu ouvrir.
Le magasin de Roissy-Paris-Nord, situé à Gonesse (Val-d'Oise), n'a pu ouvrir qu'avec deux heures de retard samedi matin, selon Sébastien Heim, délégué syndical central Force Ouvrière, qui précise que certains caissiers grévistes ont été remplacés par des responsables de vente.
A Bordeaux-Lac, environ 70 salariés ont observé un débrayage de deux heures et manifesté samedi à la mi-journée devant le magasin, a indiqué à l'AFP Thierry Friconnet, délégué CFDT. Selon lui, il s'agit du premier mouvement de cette ampleur au niveau du magasin bordelais qui compte 295 salariés.
Les trois principaux syndicats d'Ikea (CFDT, FO, CGT) protestaient contre les propositions salariales faites par la direction lors des négociations annuelles obligatoires (NAO).
Pour l'instant, la direction s'engagée à consentir une augmentation moyenne de 1,2% sur la base de hausses individuelles ou au mérite. Mais les syndicats réclament aussi une augmentation collective (appliquée uniformément à tous les salariés) d'environ 4%.
"Une conjoncture difficile" et "des incertitudes" pour 2010, se défend la direction
Les syndicats soulignent qu'Ikea France a réalisé en 52 millions d'euros de bénéfice net en 2009, un chiffre qu'a refusé de confirmer la direction à l'AFP.
Les syndicats exigent d'être reçus par le nouveau directeur général d'Ikea France, Stefan Vanoverbeke, les négociations étant actuellement confiées à la direction des ressources humaines.
Le direction explique son refus d'accorder une augmentation de salaires collective à une conjoncture économique difficile dans le secteur de l'ameublement et aux incertitudes économiques pour l'année 2010.
Le directeur de la communication d'Ikea France précise par ailleurs que tous les salariés ont reçu 1,2 mois de salaire fin 2009 au titre de la participation du personnel aux résultats de l'entreprise.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter