Pas de lésion sur le corps de Samy Haikel, l'étudiant disparu le 7 janvier et retrouvé dans la rivière l'Ill
Son corps -retrouvé, samedi, accroché à des branchages dans la rivière Ill- ne porte aucune lésion, a annoncé lundi le procureur-adjoint Claude Palpacuer, estimant probable une mort par noyade suite à l'autopsie.Samy Haikel, étudiant en stylisme à Londres, avait disparu le 7 janvier au petit matin après une soirée en discothèque.
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Son corps -retrouvé, samedi, accroché à des branchages dans la rivière Ill- ne porte aucune lésion, a annoncé lundi le procureur-adjoint Claude Palpacuer, estimant probable une mort par noyade suite à l'autopsie.
Samy Haikel, étudiant en stylisme à Londres, avait disparu le 7 janvier au petit matin après une soirée en discothèque.
"L'autopsie pratiquée lundi matin indique qu'il n'y aucune lésion sur le corps de Samy" et "la mort par noyade est tout à fait compatible avec l'état du corps tel qu'il a été retrouvé", a dit le magistrat à la presse. "La certitude éventuelle de cette noyade sera apportée par les différentes analyses dont on devrait avoir les résultats en début de semaine prochaine", a-t-il ajouté. "Aucune hypothèse ne peut être exclue à ce stade", a-t-il dit.
Grâce aux analyses, "nous saurons sûrement, je pense, qu'il y a eu noyade mais cela ne nous indiquera pas s'il s'agit d'un accident, d'un geste volontaire de la victime ou d'une autre hypothèse qui pourrait expliquer cette chute à l'eau", a précisé le procureur-adjoint.
Une chaînette, les vêtements et un tatouage avait permis de l'identifier rapidement comme étant l'étudiant de 18 ans disparu. Selon un témoignage recueilli par la police, il avait été vu la dernière fois vers 5 h dans le centre-ville de la capitale alsacienne.
Ni les témoignages, ni les recherches effectuées sur le téléphone portable du jeune homme, pas davantage que le visionnage des bandes de vidéosurveillance et le sondage des cours d'eau n'avaient fourni d'élément tangible.
Une enquête avait été ouverte pour "disparition inquiétante".
Les parents du jeune homme et ses amis ont multiplié des affichages dans les lieux publics et les magasins de Strasbourg pour tenter de recueillir des indices.
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