Face aux violences liées au narcotrafic, Nîmes instaure un couvre-feu pour les mineurs dans certains secteurs de la ville
Ce couvre-feu est instauré de 21 heures à 6 heures dans les secteurs les plus sensibles de la ville pour une durée de 15 jours potentiellement renouvelable.
Aux grands maux les grands remèdes. La Ville de Nîmes a annoncé vendredi 18 juillet l'instauration, dès lundi soir, d'un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans et le préfet renforce les moyens policiers, après une succession d'actes criminels liés au narcotrafic.
Ce couvre-feu, instauré de 21 heures à 6 heures dans les secteurs les plus sensibles de la ville pour une durée de 15 jours "renouvelable si nécessaire", est "une mesure préventive destinée à protéger les mineurs [non accompagnés], éviter qu'ils soient exposés aux violences en cours et contenir les tensions", écrit la mairie dans un communiqué. Cette décision intervient après une succession de "fusillades, règlements de comptes, tensions entre bandes", énumère la collectivité.
Une situation devenue "intenable"
Dernier incident en date : jeudi soir, une fusillade a éclaté sur l'une des places principales du quartier Pissevin, ne faisant aucun blessé mais avec, selon le parquet, "des impacts de balles sur un mur d'immeuble voisin et une porte d'ascenseur".
Mardi, c'est le corps d'un jeune de 19 ans, tué par balles et partiellement calciné, qui avait été retrouvé dans un village proche de Nîmes. Ce meurtre, pour lequel une enquête a été ouverte, pourrait "être en lien avec une succession de faits de nature criminelle survenus ces dernières semaines dans les quartiers nîmois" de Pissevin, Valdegour et Mas de Mingue, selon la procureure de Nîmes, Cécile Gensac.
Des représentants de la ville, de l'agglomération, des sapeurs-pompiers, de la Poste - dont un bureau est présent au cœur du quartier -, ont été réunis vendredi par le préfet "afin de convenir des modalités de sécurisation des différents agents et services publics de ces quartiers". D'autres réunions suivront avec les bailleurs et le tissu associatif de ces quartiers. "Depuis quelques jours la situation est devenue intenable à cause de l'action armée des narcoterroristes, créant ainsi un climat de peur et de terreur", s'est ému le maire Les Républicains de Nîmes, Jean-Paul Fournier.
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