Incendie dans l'Aude : les assureurs entrent en piste

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Article rédigé par France 2 - V. Chatelier, C. Chabaud, J-M. Talenton, Images drone : Florent Forner - Édité par l'agence 6médias.
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Après avoir tout perdu dans les incendies, il faut se tourner vers les assurances, lancer des démarches et retrouver des preuves. Une autre étape très éprouvante pour de nombreux sinistrés. Reportage dans l'Aude.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

Le combat contre l'incendie presque terminé, mais une nouvelle bataille commence pour les sinistrés. Dans son jardin de l'Aude, une mère de famille reçoit l'expert mandaté par son assurance pour évaluer les dégâts. Partout dans les zones incendiées, ils défilent. Un long travail de diagnostic, pour 36 maisons brûlées et 20 autres endommagées. "Ce qu'on essaie, c'est d'être réactifs vis-à-vis des gens qui sont dans l'urgence, surtout ceux qui n'ont plus de logement, pour pouvoir très rapidement mettre en place des situations de relogement et, par réalliance, sécuriser les maisons", commente Philippe Sanchez, expert d’assurance.

Comment évaluer les dégâts ?

C'est le cas pour Vincent Rainbault, un autre habitant. Pendant quatre jours, le toit de sa maison s'est consumé. Elle est inhabitable. Son assurance devrait donc l'aider à se reloger avec sa compagne et sa petite fille. "Ils prennent en considération la valeur locative de la maison, et donc ils nous allouent la même valeur pour l'allocation d'une maison ailleurs", explique-t-il. Mais il lui reste beaucoup de questions : combien sera-t-il indemnisé et comment calculer la valeur de tout ce qu'il avait rénové lui-même ? "Je ne suis pas sûr de retrouver les factures : le plancher, le travertin que j'ai pu acheter, les peintures, tous les matériaux que j'ai pu utiliser pour faire les enduits", détaille Vincent Rainbault.

Pour l'aider, il compte faire appel à un autre type d'expert, mandaté par lui et non par l'assurance : un expert d'assuré comme Bertrand Saint-Sernin, qui sillonne les routes des Corbières. "On représente le sinistré, on le conseille", dit-il. Une semaine après le début de l'incendie, la nuée d'experts qui se mêlent désormais aux pompiers est le signe d'une lente reconstruction qui commence.

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