Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron "a décidé de suspendre" la réforme électorale contestée, en raison des législatives anticipées
Le chef de l'Etat ne peut pas convoquer le Congrès, qui devait voter sur la réforme avant le 30 juin, depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.
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Emmanuel Macron a annoncé, mercredi 12 juin, "suspendre" le projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral de Nouvelle-Calédonie. Le texte controversé avait été à l'origine de plusieurs semaines d'émeutes sur le Caillou, qui ont fait neuf morts, des centaines de blessés et d'importants dégâts.
"Le projet de loi constitutionnelle qui a été voté dans les mêmes termes par les deux chambres, j'ai décidé de le suspendre parce qu'on ne peut pas laisser l'ambiguïté dans la période", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse où il a détaillé les axes de campagne de la majorité pour les législatives anticipées.
Poussé par le camp loyaliste, le projet de loi visait à élargir le corps électoral, gelé depuis 2007, pour les élections provinciales programmées à la fin de l'année. Le camp indépendantiste s'y est opposé farouchement, estimant qu'il allait marginaliser les électeurs autochtones.
Voté successivement par le Sénat, en avril, puis l'Assemblée nationale, en mai, ce texte devait encore être adopté par les deux chambres réunies en Congrès, avant le 30 juin. Mais, de facto, le chef de l'Etat ne peut plus convoquer de Congrès depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.
Le camp indépendantiste avait déjà, avant les propos d'Emmanuel Macron, pris acte de la fin de la réforme électorale contestée. "Nous pouvons convenir ensemble que les élections européennes auront eu raison de la loi constitutionnelle", a ainsi estimé, plus tôt mercredi, le Parti de libération kanak (Palika), ajoutant que "l'heure doit être à la reconstruction de la paix et du lien social".
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