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Non inscrite à la cantine, une fillette est privée de repas

Les enseignants de l'école de Feneu, près d'Angers (Maine-et-Loire), où la petite fille de 3 ans est scolarisée, sont scandalisés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'école élémentaire l'Eau vive à Feneu (Maine-et-Loire), où est scolarisée la fillette de 3 ans qui a été privée de cantine. (GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO)
L'école élémentaire l'Eau vive à Feneu (Maine-et-Loire), où est scolarisée la fillette de 3 ans qui a été privée de cantine. (GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO)

Privée de cantine. Une fillette de 3 ans, scolarisée à l'école de Feneu, près d'Angers  (Maine-et-Loire), n'a pas pu prendre un repas à la cantine vendredi dernier au motif qu'elle n'y était pas inscrite, révèle le quotidien Ouest-France dans son édition du vendredi 22 février. La décision, prise par une adjointe au maire, a scandalisé les enseignants.

Que s'est-il passé ? Vendredi 15 février, vers 11h30, Christiane Dentier a dû se rendre au CHU d'Angers pour y faire soigner un de ses enfants. Elle a donc prévenu l'école où est scolarisée sa fille de 3 ans qu'elle ne pourrait pas venir la chercher pour le repas de midi. La fillette s'est rendue à la cantine, mais les employés communaux se sont étonnés de sa présence alors qu’elle n’y est pas inscrite. Ils ont alerté la mairie. L’adjointe aux affaires sociales est alors allée à la cantine, en a fait sortir la fillette avant de la conduire dans le local où se trouvait le directeur, relate Ouest-France.

Des instituteurs abasourdis

Les enseignants étaient stupéfaits. "Evidemment, avec les enseignants présents, on a partagé notre repas avec l’enfant", a raconté au quotidien le directeur de l’école. "C'est la première fois que je vois ça", a dit le directeur. "Cet excès de zèle de l’élue est inadmissible", a déclaré de son côté la présidente de l’association des parents d’élèves.

De son côté, la maire de cette commune de 2 100 habitants environ, Bernadette Coiffard, a estimé que "dans cette affaire", les responsabilités étaient partagées à "50-50". Contrairement à ce qu'a dit la mère de la fillette à Ouest-France, "la mairie n'a pas été prévenue", a-t-elle affirmé à l'AFP.

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