Nicolas Sarkozy a accueilli vendredi le porte-avions Charles-de-Gaulle, de retour de mission au large de la Libye
Parti pour le golfe de Syrte le 20 mars, au lendemain de l'annonce par Paris d'une action militaire contre la Libye de Kadhafi, le porte-avions nucléaire est rentré vendredi après-midi à son port d'attache de Toulon (Var).Le président de la République a salué "l'extraordinaire endurance" des "soldats de la mer" engagés contre "un dictateur fou".
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Parti pour le golfe de Syrte le 20 mars, au lendemain de l'annonce par Paris d'une action militaire contre la Libye de Kadhafi, le porte-avions nucléaire est rentré vendredi après-midi à son port d'attache de Toulon (Var).
Le président de la République a salué "l'extraordinaire endurance" des "soldats de la mer" engagés contre "un dictateur fou".
Le Charles-de-Gaulle devrait rester "plusieurs semaines" à quai pour entretien, selon les autorités militaires, qui ne précisent pas s'il repartira.
Quelques heures avant l'accostage, le chef de l'Etat s'est fait héliporter sur le navire de guerre, à quelques dizaines de nautiques des côtes varoises. Le ministre de la défense Gérard Longuet, le maire (UMP) de Toulon Hubert Falco et le chef d'Etat-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, l'accompagnaient.
Devant les quelque 2000 marins du bâtiment, dont environ 200 femmes, Nicolas Sarkozy a rendu un long hommage au travail accompli par ces "soldats de la mer". "Au cours de ces cinq mois, vous avez démontré votre extraordinaire endurance", leur a-t-il lancé, évoquant leur "savoir-faire" et leur "ténacité hors du commun", qui leur a permis de "maintenir au meilleur niveau de disponibilité opérationnelle ce navire fantastique, avec ses deux chaufferies nucléaires et sa vingtaine d'aéronefs de combats".
Les dix Rafale, six Super-étendards et deux avions radars (Hawkeye) du Charles-de-Gaulle ont mené plus d'un millier de sorties (770 attaques au sol et 356 de reconnaissance) au-dessus de la Libye. "Grâce à vous, des milliers de victimes innocentes qui auraient été massacrées par un dictateur fou ont été évitées", a assuré le chef de l'Etat.
"S'inscrire dans la durée"
"Votre action a été déterminante, elle a rassuré, elle a protégé le peuple libyen. Il n'y a qu'à voir l'image de la France auprès de peuple libyen et des autres capitales arabes également", a ajouté Nicolas Sarkozy. "Aux cotés de nos alliés, la France ira jusqu'au bout de sa mission. Notre volonté ne faiblira pas", a également affirmé le président de la République. "Pour être efficace, cette présence exige de s'inscrire dans la durée", a-t-il martelé, assurant que "dans les prochaines semaines, notre effort militaire va demeurer constant".
"Evidemment, la cause de la démocratie pourrait connaître bien des fronts, nous le savons tous", a-t-il dit, en allusion à la situation en Syrie. En Libye, "sans l'accord des Nations unies, nous ne serions pas intervenues", a-t-il tenu à réaffirmer. Selon le président Sarkozy, "notre force est respectable parce qu'elle est légitime. C'est la différence entre la force d'une démocratie et les forces barbares".
Fierté
Ces paroles ont été bien accueillies par les marins, dont beaucoup ont confié leur "fierté" après les avoir entendues, notamment Jonathan Decoux, jeune fusilier marin de 24 ans, ou Clark, 28 ans, un pilote de Rafale dont c'était "le baptême de feu" et qui ne peut révéler que son "nom de guerre". "Pour nous, c'est une vraie reconnaissance", a résumé Mélanie Olschewski, 26 ans, qui a choisi de devenir commissaire de la marine après des études de sciences politiques.
Nicolas Sarkozy est reparti au bout de deux heures, après son discours et un déjeuner en compagnie des représentants de l'équipage, avec des cadeaux: un polo siglé "Harmattan", le nom de l'"opération française en libye, et deux layettes... une rose et une bleue, pour le bébé qu'attend son épouse Carla Bruni-Sarkozy.
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