Meurtre d'une joggeuse à Nîmes: l'ADN du suspect correspond à celui retrouvé sur le corps
L'homme, âgé de 32 ans et de nationalité britannique, a été arrêté et placé en garde à vue après une perquisition à son domicile, situé à 300 mètres du lieu du crime.
L'ADN trouvé sur le corps d'une joggeuse tuée jeudi à Nîmes (Gard) correspond à celui d'un homme de 32 ans placé en garde à vue, selon les informations obtenues mardi 29 janvier par France 2. L'homme, de nationalité britannique, vit à 300 m du lieu du crime.
Il a été arrêté après la diffusion par les enquêteurs du portrait-robot de l'agresseur réalisé ce week-end et publié mardi par Europe 1. Les policiers ont investi lundi la villa cossue du quartier de Courbessac, à Nîmes, où il habite. Le suspect a été placé en garde à vue à l'issue de la perquisition.
Qui est le suspect ?
Agé de 32 ans, il serait originaire de Chatham, dans le comté du Kent (dans le sud-est du Royaume-Uni), où il aurait vécu jusqu'à ces dernières années. Sur place, mardi matin, une voisine évoquait "quelqu'un de très gentil, un garçon très poli". Il avait l'habitude de promener son chien dans le quartier où résidait aussi la victime.
Comment les soupçons sont-ils nés ?
Le suspect présente des "caractéristiques physiques" qui peuvent l'impliquer dans le crime, a indiqué le procureur adjoint de Nîmes, Stéphane Bertrand. Lors de leur enquête de proximité à Courbessac, les policiers ont remarqué qu'il présentait des blessures aux mains. Or le corps de la joggeuse avait été retrouvé massacré et à demi dénudé, dans un bosquet recouvert de ronces. Les marques constatées sur les mains du suspect sont compatibles avec de telles griffures, selon le médecin légiste.
De quels éléments matériels la police dispose-t-elle ?
Mardi matin, les policiers ont donc mené une perquisition chez la mère du suspect, où il vit. Selon nos confrères de France 3, les enquêteurs de Montpellier (Hérault) auraient trouvé du sang sur des vêtements, ainsi qu'un cutter avec des lames du même type que celles qui auraient servi à tuer la victime. L'homme aurait réfuté les accusations devant les enquêteurs, croit savoir Le Parisien. Mais il ne posséderait pas d'alibi pour jeudi après-midi, le jour où la joggeuse a disparu.
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