A Mayotte, la rentrée scolaire perturbée par le manque d’infrastructures après le cyclone Chido

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Article rédigé par franceinfo - L.-A. Auvray, J. Fantauzzo. Édité par l'agence 6Medias
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À Mayotte, les dégâts causés par le passage du cyclone Chido sont encore en cours de réparation. La rentrée scolaire 2025-2026 se prépare, mais certaines écoles ne pourront pas rouvrir leurs classes, faute de financements suffisants. Une situation dénoncée par certaines familles.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Sous des toits de tôle et dans les gravats, Mtsamboro, une commune au nord de Mayotte, prépare sa rentrée des classes. Huit mois après le passage du cyclone Chido, les habitants attendent toujours. "On nous a promis des écoles et des ponts. Où sont-ils tous passés ?", questionne un Mahorais. "Mon enfant va au collège cette année. Le collège qui est à Hamjago est détruit. Il faudrait le réparer. Il faudrait aussi des bus et plein d'autres choses", déplore une mère de famille.

Sur les neuf écoles de la commune, deux ont été lourdement touchées par le cyclone. Ailleurs dans le département, alors que les salles sont toujours en chantier, des classes de préfabriqués ont été installées. À Mamoudzou, la capitale, plus de 3 000 élèves auront cours, seulement 2 heures par jour. Quatre écoles ne rouvriront pas leurs portes, faute de moyens financiers.

Élisabeth Borne se veut rassurante

Les entreprises en charge des travaux attendent le versement des aides. "Nous attendons juste que l'État puisse débloquer enfin les fonds pour que nous puissions à la fois permettre aux entreprises d'être payées, parce que beaucoup d'entreprises, plus d'une centaine, travaillent à Mamoudzou", signale Ambdilwahedou Soumaïla, maire de la commune de Mamoudzou.

Selon Élisabeth Borne, ministre de l'Éducation, en visite ces derniers jours, 90% des élèves de maternelle et de primaire pourront malgré tout reprendre l'école à temps plein.

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