Un an après la crise de la vie chère, la Martinique étend son "bouclier qualité-prix"

La nouvelle version de ce dispositif de modération des prix entre en vigueur dès mardi et comporte désormais 180 produits, dont 14 fournitures scolaires, catégorie jusqu'ici exclue du dispositif.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des clients font leurs courses dans un supermarché près de Fort-de-France, en Martinique, le 23 septembre 2024. (ED JONES / AFP)
Des clients font leurs courses dans un supermarché près de Fort-de-France, en Martinique, le 23 septembre 2024. (ED JONES / AFP)

Un an après les émeutes en Martinique sur fond de mobilisation contre la vie chère, les principaux acteurs de la distribution et les services de l'Etat ont adopté, lundi 15 septembre, une version étendue du "bouclier qualité-prix" (BQP). "C'est l'aboutissement de trois mois de négociations avec la grande distribution, avec les grossistes importateurs, pour obtenir un bouclier qualité-prix qui soit élargi", a salué le préfet de la Martinique, Etienne Desplanques, à l'issue de la signature de ce dispositif annuel de modération des prix des produits de consommation courante.

Jusqu'ici limité à 134 articles répartis en quatre "sous-paniers" (produits alimentaires, infantiles, d'hygiène et d'entretien), le "bouclier qualité-prix", dont la nouvelle version entre en vigueur dès mardi, comporte désormais 180 produits, dont 14 fournitures scolaires, catégorie jusqu'ici exclue du dispositif. En outre, une catégorie "BQP bricolage", qui inclut 36 articles vendus dans sept enseignes de l'île, a été créée, en s'inspirant du modèle existant à La Réunion. 

Ces produits ont été définis "par les associations de consommateurs, qui ont fait état de leurs besoins", s'est félicité Patrick Plantard, le président de l'Observatoire des prix, des marges et des revenus des Antilles-Guyane, qui prend part chaque année à l'élaboration du BQP. Le dispositif annuel devrait être étoffé d'un "BQP automobile" portant sur les pièces détachées et "les services d'entretien des véhicules", a annoncé le préfet. Les négociations avec les acteurs de ce secteur seront lancées "d'ici quelques semaines", a-t-il précisé.

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