Les syndicats étudiants estiment que le coût de la rentré universitaire sera en hausse de 2,5 à 3% par rapport à 2009
Le ministère de l'Enseignement supérieur avait annoncé que la hausse est limitée à 1,6%, soit l'équivalent de l'inflation.En intégrant les frais d'inscription, l'affiliation à la sécurité sociale, l'alimentation, l'équipement et le loyer, l'Unef parvient à une hausse de 3,3% par rapport à la rentrée 2009. L'estimation de la Fage est de 2,5%.
/2021/12/14/61b8b9ada5301_france2-fr.png)
/2013/02/08/BROAD3A1rDc.jpg)
Le ministère de l'Enseignement supérieur avait annoncé que la hausse est limitée à 1,6%, soit l'équivalent de l'inflation.
En intégrant les frais d'inscription, l'affiliation à la sécurité sociale, l'alimentation, l'équipement et le loyer, l'Unef parvient à une hausse de 3,3% par rapport à la rentrée 2009. L'estimation de la Fage est de 2,5%.
Pour la présidente de la Fage, Claire Guichet, toutes les hausses décidées par le ministère, comme les frais d'inscription ou le prix d'un ticket de restaurant universitaire, "sont au-dessus de l'inflation".
"Ce qui assure la stabilité des coûts dans le tableau du ministère, c'est le marché privé", les prix de l'alimentation en grandes surfaces, des télécoms ou de l'équipement informatique, déclare-t-elle à Reuters. "C'est au mieux de la mauvaise foi, au pire du mépris vis-à-vis des étudiants ".
Le prix du logement, qui représente de 40 à 50% du budget
étudiant, reste le principal point noir. Les syndicats déplorent les retards pris dans la construction de chambres dans les cités
universitaires.
Dans ce contexte, l'interdiction de cumuler l'aide au logement (APL) et une demi-part fiscale dans l'imposition des parents, annoncée par Nicolas Sarkozy en juillet, fédère les mécontentements jusque dans les rangs de la majorité. "Faire 400 millions d'euros d'économies sur le dos des étudiants et de leurs familles, ça provoque un malaise même à droite", explique Jean-Baptiste Prévost, qui préside l'Unef.
Pour les familles, l'Unef a calculé que cela représentait une perte de 40 à 180 euros par mois.
Lire aussi :
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter